Aucune des deux équipes n’étaient satisfaites, samedi soir au stade Vélodrome, après le match nul 1-1 entre l’OM et le Losc. Surtout par un Marseille repris au score dans les derniers instants de la partie (égalisation de Diakité à la 87e), après avoir fait l’essentiel du match en tête (ouverture du score de Merlin dès la 17e minute).
Roberto De Zerbi, le coach des Phocéens, a rapidement pointé du doigt l’arbitrage de Willy Delajod, lui reprochant trois phases de jeu notamment: deux penaltys potentiels non sifflés pour des fautes présumées sur Hojbjerg et Rowe – une obstruction sur Balerdi juste avant l’égalisation lilloise. Bruno Genesio, son homologue nordiste, regrettait lui deux actions: une possible faute sur Haraldsson dans la surface et un hors-jeu marseillais sifflé alors que les Dogues avaient une opportunité de contre.
Pas d’erreur manifeste selon la DTA
Ce lundi, la direction technique de l’arbitrage (DTA) de la Fédération française de football (FFF), pour couper court aux contestations, s’est fendu d’un débrief pour voler au secours de son représentant, validant au moins deux décisions de M. Delajod, sans se prononcer sur les autres cas évoqués. Pour ce qui est de l’accrochage potentiel entre Hojbjerg et Haraldsson dans les 16 mètres de l’OM: « Les images montrent clairement que le joueur marseillais joue le ballon et touche clairement celui-ci en premier, avec un geste maîtrisé en direction unique du ballon. C’est ensuite que le joueur lillois touche le ballon et vient heurter la jambe de son adversaire. Il n’y a donc aucune infraction », juge la DTA.
Quant au fait de jeu qui a déclenché l’ire des Olympiens – le choc entre Gudmundsson et Hojbjerg dans la surface lilloise – la DTA considère que M. Delajod et ses assesseurs là aussi ont pris la bonne décision: « Le joueur marseillais a d’abord clairement l’opportunité de jouer le ballon de la tête et c’est dans un second temps que le contact avec le joueur lillois intervient. En conservant sa course de déplacement, le défenseur tente naturellement de se positionner dans la trajectoire du ballon. L’intervention du joueur lillois peut ainsi être considérée comme ne relevant pas d’une faute au sens des Lois du jeu. »