Visé par un mandat d’arrêt international et arrêté le 21 juillet dernier à Nuuk, capitale du Groenland (territoire autonome danois), Paul Watson est accusé par le Japon d’être responsable de dommages et blessures à bord d’un navire baleinier nippon en 2010. Incarcéré depuis lors, le militant écologiste bénéficiait toutefois d’un fort élan de soutien et de solidarité. Fervent défenseur de Paul Watson, Bixente Lizarazu avait déjà demandé sa libération. Il a été d’autant plus content lorsqu’il a appris mardi que celle-ci avait été ordonnée.
Sur ses réseaux sociaux, le champion du monde 1998 et d’Europe 2000 avec l’équipe de France d’Aimé Jacquet a relayé l’annonce de la libération du responsable de l’association « Sea Shepherd ». Et il a ajouté un message de joie : « Un très beau cadeau de Noël. Paul Watson libéré. Bravo pour la pression constante. » Alors qu’une demande d’extradition avait été formulée par le Japon, le Danemark a finalement décidé de la rejeter, et donc de libérer Paul Watson.
Paul Watson va poursuivre son combat
Ce dernier ne va pas perdre de temps et va poursuivre sa lutte, comme l’a confié son avocat, Maître Zimmeray, auprès de Libération : « Il va pouvoir reprendre son combat pour le respect de la nature, qui est un combat pour l’humanité et la justice. » Paul Watson a lui-même confirmé auprès de France Inter qu’il allait rapidement reprendre ses activités et « continuer à (s)’opposer à la chasse à la baleine ».
Début septembre, Bixente Lizarazu avait poussé un coup de gueule et enjoint le Danemark a libéré Paul Watson : « Danemark, le monde te regarde. Libérez Paul Watson. » Il aura fallu attendre trois mois pour que la pression d’une partie de l’opinion publique internationale porte ses fruits.