C’est toute la beauté et la complexité du biathlon. Il faut que les planètes s’alignent, répondre présent sur les skis et derrière la carabine, pour espérer quelque chose. Et parfois, tout peut basculer très vite.
Justine Braisaz-Bouchet peut en témoigner. Elle a d’abord connu le meilleur, avec une victoire lors du sprint, au Grand-Bornand, devant le public français. Et le week-end, ensuite, a été très compliqué.
Justine Braisaz-Bouchet, un cauchemar au tir
Lors de la poursuite, samedi, elle s’est systémiquement tiré une balle dans le pied en égarant la première balle sur chacun de ses quatre tirs, pour commettre sept faute au total. En cravachant à skis, Justine Braisaz-Bouchet a sauvé les meubles en allant chercher une 12e place.
« Je suis hyper déçue, avait-elle confié sur la chaîne L’Equipe. J’ai engagé des tirs. J’ai été surprise de ne pas voir les palettes basculer car je me sentais bien. Ca devait manquer de maintien et de conviction. C’est une médiocre 12e place avec 13/20. Je voulais me focaliser sur moi et ne pas me penser à mes adversaires. La semaine dernière, au tir, j’étais apeurée. Là, j’étais à mon affaire. »
Braisaz-Bouchet espérer retrouver la lumière ce dimanche lors de la mass-start. Mais sous la neige, elle a été prise par la tempête au point de signer un nouveau 13/20 au tir, le genre de performance qui ne pardonne pas.