Félix et Alexis Lebrun ont fait passer le tennis de table français dans une autre dimension. Avec trois médailles de bronze décrochées à eux deux lors des Jeux olympiques de Paris 2024, les frangins ont passionné les Français. Ils ont également suscité des vocations chez les plus jeunes.
Les inscriptions dans les clubs de tennis de table ont explosé depuis la rentrée. Avant les Jeux de Paris, la Fédération Française de Tennis de Table (FFTT) comptait 228 000 licenciés, rapporte Radio France. Ce qui représente déjà un record pour la discipline. Un chiffre qui a pris encore un peu plus d’épaisseur avec « l’effet JO ». Le nombre de licenciés a, en effet, bondi de 20 % en seulement quelques mois.
« C’est difficile d’accepter tout le monde »
Dès lors, le défi pour les clubs est désormais de pouvoir accueillir tous ces nouveaux pratiquants. Ce qui n’est pas toujours évident, voire impossible. « C’est difficile d’accepter tout le monde, on a dû commencer à refuser les nouveaux à partir du 15 septembre », a expliqué Didier Doreau, président de l’Espérance de Reuilly (Paris) depuis 2016.
« Même si les élus voudraient qu’on accueille tout le monde on ne peut pas, a-t-il ajouté. Déjà, avoir des salles dans Paris c’est très dur, et il faudrait plus de temps et d’investissement. Même avec les subventions qu’on a, on ne peut pas. Là, on a deux salariés est au maximum pour cette salle. » Pris d’assaut, les clubs réclament plus de moyens et d’infrastructures pour pouvoir conserver et fidéliser leur nouveau public, sous peine de le voir se diriger vers d’autres disciplines.