Officiellement retraité depuis 2019, après une riche carrière de basketteur, Tony Parker a laissé un nombre incalculable de souvenirs aux fans français. Ses quatre bagues de champion NBA décrochées avec les San Antonio Spurs, son trophée de MVP des Finales en 2007, sa médaille d’or remportée avec les Bleus à l’Euro 2013, ainsi que son teardrop et son spin move – ses deux gestes signature – resteront pour toujours dans la légende du sport tricolore.
Une réussite qu’il n’a pas su transposer dans la musique. Avant de rafler son troisième titre outre-Atlantique en balayant les Cleveland Cavaliers de LeBron James (4-0), « TP » s’est essayé au rap en sortant un album intitulé Tony Parker. Avec deux morceaux phares: Balance-toi et Premier Love. Un flop, alors que l’ancien meneur de jeu (42 ans) s’était donné toutes les chances de succès en s’entourant d’immenses stars comme Fabolous ou Booba.
De passage dans l’émission CKO (Culture Knockout) ce week-end, « B2O » est revenu sur sa collaboration avec le Hall of Famer, pour les titres Top of the Game et Bienvenue dans le Texas. Et comme il l’a fait avec Kylian Mbappé, l’artiste n’a pas mâché ses mots à l’encontre de celui qui est désormais entrepreneur. « Je savais très bien que c’était une grosse guez-mer. Tony Parker, frérot, il est éclaté dans le mur. En dehors du basket, il sert à rien pour la culture », lâche-t-il.
« Tony Parker, frérot, il est éclaté dans le mur »
S’il reconnaît que Tony Parker était un « joueur de ouf », le « Duc » estime qu’il « faut connaître sa place ». Et pour lui, celle du natif de Bruges n’était pas derrière un micro. « Moi, je suis un kiffeur, j’y suis allé parce qu’il y avait Fabolous, la NBA, les Spurs…, raconte-t-il. C’étaient des barres avec Tony Parker et la TP Family. Eva Longoria, elle me kiffait, elle a appelé son chien Booba. Est-ce que Tony Parker était sérieux avec le rap ? Il était sérieux, frère. »
« À l’époque, j’enregistrais avec Kore et c’est lui qui avait pris cette banane en main, se souvient le rappeur des Hauts-de-Seine. Moi, ça me faisait golri de faire un clip avec Fabolous. À l’époque, c’était un top 5 artistes, dans la dégaine, dans tout… Je me retrouve à San Antonio avec Tim Duncan, un clip avec Fabolous… » Ce véritable échec musical et commercial n’aura pas empêché les deux hommes de rebondir, chacun dans son domaine. Et avec brio.