Téji Savanier mis dehors !

Son mea culpa n’aura pas suffi. Après son dérapage face au Puy-en-Velay (0-4), samedi en 32e de finale de Coupe de France, Téji Savanier s’est fait reprendre de volée par le groupe Butte Paillade 91, qui a fustigé l’attitude du Montpelliérain. « Quand nous croyons avoir touché le fond, ils trouvent le moyen de nous emmener plus bas. Cette déclaration est la goutte de trop », dixit les ultras du MHSC, qui jugent « ridicule » la communiqué publié lundi par le club héraultais.

Chambré par un spectateur lui demandant s’il vivait bien d’être lanterne rouge de Ligue 1, le milieu de terrain a répondu en lui donnant son salaire: « À 210 000 euros par mois, ça va. » Une réplique qui n’a pas été du goût de ses dirigeants, ni de Daniel Riolo, qui condamne fermement le comportement du joueur de 33 ans. « Moi, les excuses de Téji Savanier, je n’accepte pas. Moi, je le vire direct du club, immédiatement », tranche le consultant sur les ondes de RMC.

« Moi, je le vire direct du club »

« Il a tenu Montpellier comme un héros pendant des années. C’était le meilleur joueur du club, il a été fidèle car il aurait pu aller ailleurs mais il y est resté. C’est là où il y a cette petite question. Il y est resté car il n’avait pas envie de se faire mal en allant ailleurs ou par fidélité à ce club qu’il adore », estime l’éditorialiste, pour qui l’ancien joueur de l’équipe de France olympique des Jeux de Tokyo bénéficie du statut d’intouchable qui n’est plus en adéquation avec son niveau.

« Il a été très bon, il a aidé Montpellier, il a été le plus gros salaire du club. C’était probablement mérité et il a été capitaine, concède-t-il. Depuis plusieurs mois, Michel Der Zakarian (l’ex-coach) se plaignait de Téji Savanier. Notamment sur le poids et son statut du club. On ne pouvait pas le bouger et il était intouchable. Je pense qu’il faudrait le sortir de l’équipe pour voir s’il n’y a pas une autre solution pour animer ce milieu de terrain et se sauver. Il n’apporte plus rien. »