Biathlon, une mise à l’écart difficile à vivre chez les Bleues

C’est le revers de la médaille pour l’équipe de France de biathlon. Avec pas moins de cinq représentantes dans le Top 12 du classement général de la Coupe du monde, la concurrence est très rude pour garder sa place chez les Bleues.

Gilonne Guigonnat en a fait les frais. Quand le staff tricolore a dû enlever une biathlète de sa liste après les deux premières étapes de la saison, la native d’Ambilly a été contrainte de redescendre à l’étape inférieure, en IBU Cup. Une décision cruelle mais logique, car elle était alors la moins bien classée des sept Françaises.

« Ce début d’hiver, il y a eu des hauts et des bas, des choses positives et d’autres moins. Je n’ai pas réussi à tout mettre en place pour rester sur la Coupe du monde. Le niveau est très élevé dans le groupe fille », explique Gilonne Guigonnat, qui était 26e du classement général, ce qui est tout à fait honorable, avec en point d’orgue une 9e place sur la poursuite d’Hochfilzen.

Gilonne Guigonnat privée du Grand-Bornand

Pour la Tricolore, cette mise à l’écart a été difficile à vivre, car elle est intervenue juste avant l’étape française de la Coupe du monde. « Cela a été difficile de ne pas être présente au Grand-Bornand d’autant que c’est en Haute-Savoie d’où je suis originaire, confie-t-elle dans sa chronique sur Skichrono. J’étais en IBU Cup à Obertillich sur un site que j’apprécie, je me suis focalisé sur mes courses, je n’ai pas regardé les épreuves du Grand-Bornand, j’ai juste suivi les résultats de loin. Finalement, j’ai passé une bonne semaine, j’ai fait des courses pas trop mal tout en étant malade. »

Gilonne Guigonnat a terminé deuxième du sprint et 11e de la mass start, mais elle devra faire encore mieux pour retrouver une place en Coupe du monde. Leader du classement général de l’IBU Cup, Paula Botet vient de faire l’ascenseur vers l’étage supérieur, aux dépens de Sophie Chauveau, et sera avec l’équipe A des Bleues à Oberhof cette semaine. La concurrence, décidément…