Le sprint final est lancé sur le Vendée Globe. Un emballage que Charlie Dalin aborde avec un bel avantage puisque le skipper de Macif Santé Prévoyance compte près de 150 milles d’avance sur Yoann Richomme avec désormais moins de 400 milles à parcourir.
Malgré l’abnégation de son rival, la victoire ne semble plus pouvoir échapper à Charlie Dalin. C’est ce que considère d’ailleurs Jean Le Cam. « La messe est dite », a ainsi confié le Finistérien, pour qui le sacre à venir du Havrais obéit à une certaine « logique ». « Il a tout eu dans le bon sens. Putain, bravo. Ça, c’est beau », a-t-il ajouté.
Et plus encore que la victoire de Charlie Dalin, deuxième de la dernière édition, c’est bien son temps qui impressionne Jean Le Cam. Le Normand devrait en effet franchir la ligne d’arrivée après seulement 65 jours de course et son pulvériser le record d’Armel Le Cléac’h, qui s’était imposé en 2017 en 74 jours.
Jean Le Cam sous le choc
« Mais non ? 65 jours ? Oh pétard ! Ah ouais… Ah bah là, il y en a pour vingt ans à moins qu’on mette des réacteurs sur les Imoca », a-t-il soufflé, ajoutant: « Je pensais qu’il allait battre le record en 70 ou 72 jours. » Et le doyen des engagés de rendre un hommage appuyé à Charlie Dalin. « Faut y aller pour tenir les 65 jours et les moyennes de vitesse, c’est incroyable, voire exceptionnel. »
« Il mérite, c’est sûr. Je ne vois pas d’usurpation sur l’histoire. Charlie, je l’ai vu comme favori depuis le début, a-t-il renchéri. Ce n’est pas dur, avant le départ, il n’y a qu’à regarder ce qu’il a fait, toutes les courses d’avant saison. Dès que la situation devient m…..que, je pense qu’il a toujours un coup d’avance sur les conditions. »