Son ombre avait plané sur le parquet de Provec tout au long de la première sortie des Bleus dans ce Mondial, mardi soir avec à la clé une première démonstration des vice-champions du monde face au Qatar. Et pour cause: l’arrière gauche du PSG, grand absent côté français de cette première rencontre, avait pris place en tribune de l’enceinte croate. Prandi était remis de la luxation de l’épaule gauche qu’il avait contractée lors du premier match de l’équipe de France après les Jeux Olympiques de Paris 2024, début novembre à Orléans contre la Suède.
Toutefois, Guillaume Gille avait préféré ménager encore un match de plus l’ancien Nîmois, qui a donc retrouver et les parquets et la compétition avec les Bleus jeudi soir, toujours à Provec, à l’occasion du match face au Koweït, qui a permis comme le premier aux Tricolores de répéter tranquillement leurs gammes avant de s’attaquer à de plus gros morceaux. Prandi, lui, en a profité pour tenter de retrouver ses sensations. Après la rencontre, au micro de beIN Sports, l’habituel artificier de l’équipe n’a pas caché que cela n’avait pas été tout de suite le cas.
Prandi : « Monter très rapidement en niveau »
« J’ai d’abord été un peu hésitant, parce que l’on veut bien faire mais à la fois ne pas trop en faire, mais l’on ne veut pas non plus s’effacer en même temps, donc c’est un peu un cercle vicieux », analysait le héros de la demi-finale du dernier Euro avec ce jet-franc supersonique à la sirène qui avait permis aux Bleus d’arracher la prolongation face aux Suédois. « Le Bison » ne s’inquiète pas pour autant, certain qu’il pourra de nouveau très vite apporter sa pierre à l’édifice au sein de cette équipe de France qui rêve d’ajouter une septième étoile mondiale à son palmarès.
« Tout n’était pas parfait, mais en tout cas, je suis très satisfait d’entrer dans cette compétition auprès des mecs et de pouvoir monter très rapidement en niveau pour contribuer un maximum aux prestations à venir », se réjouit l’intéressé, qui a d’ailleurs vite compris jeudi qu’il était sur la bonne voie. « Doucement mais sûrement. J’ai laissé venir à moi, j’ai pris mes situations. Et au bout d’un moment, je me suis relâché et ça se ressent. Je le ressens, et ça va monter crescendo au fur et à mesure. Je ne suis pas inquiet par rapport à ça. »