C’est la dure loi de la Champions Cup. En laissant échapper un petit point de bonus offensif, le Stade Toulousain court désormais le risque de terminer deuxième de son groupe, derrière l’UBB, peu importe son résultat contre Leicester. Avec potentiellement 19 points sur 20 possibles, ce serait un comble.
Le nouveau format de la Champions Cup est ainsi fait, avec des poules de six où l’on retrouve à chaque fois deux clubs français qui ne s’affrontent pas. Dans le cas de Toulouse et l’UBB, la différence se fait donc sur les rencontres face à d’autres adversaires. Les Bordelais ont pour l’instant fait le plein (15 points en trois matches), et ils termineront en tête de cette phase de poule en cas de victoire bonifiée face aux Sharks de Durban.
« Les matchs de poule de cette Champions Cup sont hyper importants pour la suite, quand on voit les incidences que peut avoir le classement sur le fait de recevoir lors des phases finales, même si on n’y comprend pas grand-chose à la façon dont les équipes sont classées », a regretté Antoine Dupont en conférence de presse vendredi, dans des propos rapportés par RMC.
Toulouse pénalisé par ce nouveau format ?
A l’issue de la phase de poules, les équipes des quatre groupes sont regroupées dans un classement unique, pour établir le tableau de la phase finale. Le problème pour Toulouse, c’est que la première place du groupe donne un avantage. On explique: avec 14 points sur 15 possibles, les hommes d’Ugo Mola étaient seulement cinquièmes du classement avant cette journée, devancés par le Leinster (13 points), Toulon (13 points) et Northampton (11 points), les leaders des trois autres groupes. « On a du mal à trouver la logique, mais on est obligé de s’y plier », regrette Dupont.
Sauf s’ils profitent d’un faux-pas de l’UBB, les Toulousains termineront au mieux cinquièmes de cette première phase. Ce qu’ils signifient qu’ils recevront en huitièmes de finale, mais devront sans doute se déplacer à partir des quarts de finale. Injuste ?