Pour tout amoureux du football et de l’équipe de France qui se respecte, le nom de Marius Trésor est bien connu. L’ancien défenseur central qui a été sélectionné à soixante-cinq reprises chez les Bleus entre 1971 et 1983 a marqué sa génération, lui qui a par ailleurs porté le brassard de capitaine à vingt-trois reprises en sélection. Aujourd’hui âgé de soixante-quinze ans, il a reçu un hommage à sa mesure du côté de Saint-Anne.
Guadeloupéen de naissance, c’est dans la ville qui l’a vu naître le 15 janvier 1950 qu’il aura désormais un stade à son nom. Interrogé par la chaîne L’Équipe, l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux et de l’Olympique de Marseille n’a pas caché sa joie. « Je ne pouvais pas accepter que mon nom soit gravé sur un stade si ce n’était pas à Saint-Anne où j’ai fait mes premiers pas dans le milieu du football. »
Marius Trésor a eu du mal à y croire
Une chose est sûre, Marius Trésor ne s’attendait pas à un tel engouement autour de l’évènement. « Non. J’ai fêté mon anniversaire ici et on a vu la soirée qu’on a passée. Même quand on a regagné l’hôtel, j’étais sur un petit nuage. Je me disais que ce n’était pas possible que les gens soient aussi extraordinaires avec moi, alors que j’ai arrêté ma carrière en 1984. Ça fait beaucoup d’années et de voir l’engouement qu’il y a eu, je les remercie du fond de mon cœur. »
Pour l’occasion, un match de gala était organisé avec le Variétés Club de France. L’occasion pour plusieurs générations de Bleus de se retrouver pour fêter l’un des leurs. Sont par exemple venus en Guadeloupe Robert Pirès, Christian Karembeu ou encore Sydney Govou. Le combattant de MMA, Ciryl Gane, était également là.