« Pas facile de trouver les mots pour expliquer ce qui se cache derrière ce sourire. » Sophie Chauveau a pris la parole ce dimanche sur Instagram, en postant une photo d’elle sur le podium du sprint à Arber, le 9 janvier dernier.
Membre la saison passée du relais bleu champion du monde, la Française en profite pour faire un bilan de son début d’hiver, marqué par un retour à l’échelon inférieur. « Une saison qui ne se passe absolument pas comme je l’avais espéré et un retour en IBU Cup qui a été dur à accepter, écrit-elle. J’avais quitté ce circuit il y a deux ans pour vivre mes meilleurs moments et souvenirs de ma carrière sur le circuit de la Coupe du monde. J’ai appris, j’ai grandi et j’ai aussi beaucoup aimé partager avec vous mes émotions à chaque instant. Cependant le niveau actuel de cette équipe de France féminine est trop supérieur au mien. J’ai dû accepter de revenir sur ce circuit de l’IBU Cup et je me suis beaucoup remise en question. »
Elle a reçu des messages haineux
Sophie Chauveau est la principale victime de l’incroyable densité du biathlon féminin français. Dans le classement général de la Coupe du monde, on retrouve pas moins de cinq Françaises dans les huit premières places (Lou Jeanmonnot, Jeanne Richard, Julia Simon, Océane Michelon et Justine Braisaz-Bouchet). Sophie Chauveau, elle, était un cran en-dessous, 24e du classement au moment où le staff a décidé de donner sa chance à une Paula Botet qui cartonnait en IBU Cup.
A cette déception sportive s’est ajouté ceci: « J’ai vu et reçu beaucoup de messages méchants, négatifs et haineux suite à cette nouvelle, dénonce Sophie Chauveau, qui a réussi à garder le moral grâce à ses proches. Ce qui est le plus important c’est J’AI LA CHANCE d’avoir une famille, des amis des proches et des sponsors qui me soutiennent peu importe les résultats que je fais et ou sur quel circuit je me trouve ! »
« Alors aujourd’hui j’écris pour vous dire que je continue d’y croire, que je continue de me battre pour m’améliorer et que ça vous plaise ou non, je continuerai de faire ce sport en tirant dans le blanc ou dans le noir, en skiant vite ou au ralenti et que dans tous les cas je le fais pour moi ! », promet la Bornandine, qui rappelle qu’elle a encore le temps de revenir au plus haut niveau: « 25 ans c’est pas vieux pour le biathlon », conclut-elle.