Scandale arbitral dénoncé en Ligue des champions !

La rencontre entre Benfica et le Barça a accouché d’un scénario de folie. Le ton avait été donné dès la deuxième minute avec un but de Vangélis Pavlidis, finalement auteur d’un triplé, et la suite a été à l’avenant puisque le club portugais menait 4-2 peu après l’entame du dernier quart d’heure afin un final totalement renversant.

Les Blaugranas ont en effet marqué trois buts en moins de vingt minutes et finalement arraché la victoire 5-4 après une réalisation de Raphinha au bout du temps additionnel. De quoi provoquer de vives tensions comme en témoignent les insultes qui ont volé dans le tunnel alors que les deux équipes rejoignaient les vestiaires.

« Une énorme erreur de la part de l’arbitre »

La colère était également palpable chez les dirigeants lisboètes puisqu’à en croire A Bola, Rui Costa, ancienne gloire du club et président des Aigles, est descendu dans les vestiaires des arbitres pour se plaindre de l’action du dernier but, entachée selon loin d’une faute de Fermin Lopez au début de l’action qui aurait mérité penalty, le défenseur catalan se rendant coupable d’une poussette sur Leandro Barreiro alors que ce dernier était seul face à Wojciech Szczesny.

« Je dois analyser le match et regarder ce qui s’est passé à la 94e minute… Je pense que c’est une énorme erreur de la part de l’arbitre », a d’ailleurs lancé Bruno Lage, l’entraîneur du Benfica. Je ne parle pas pour moi ou pour les supporters, mais j’ai remarqué que tous les experts donnent clairement le penalty, a-t-il poursuivi. Le fait est que l’arbitre dans ces situations doit avoir des critères similaires par rapport aux penalties de Barcelone, aux nôtres, regardez celui-ci. S’il a accordé les autres (penaltys), il doit nécessairement accorder celui-ci. Ensuite, nous sommes entrés dans l’excitation de demander un penalty mais nous aurions dû arrêter l’action par une faute, nous ne pouvons pas permettre à un joueur de Barcelone de courir au milieu du terrain pour marquer le but. Je dois signaler ce moment à l’arbitre. »