Marion Rousse est une femme très occupée. L’ancienne coureuse jongle en effet avec ses différentes casquettes tout au long de l’année. Celle qui s’est fait connaître du grand public grâce à son rôle de consultante sur France Télévisions doit également faire concilier son rôle de directrice du Tour de France féminin, celui désormais de présentatrice d’une nouvelle émission consacrée au vélo, dont le premier numéro sera diffusé le 1er février prochain, et évidemment celui de mère d’un petit garçon de trois ans.
Et Marion Rousse entend négliger aucune de ces fonctions. « Je suis complètement impliquée dans ce rôle, a-t-elle ainsi confié au Parisien concernant son rôle de directrice du Toue de France femmes. Je viens régulièrement chez ASO, l’organisateur, pour échanger sur les dossiers en collaboration avec Franck Percque le directeur-adjoint : le tracé, les candidatures ou les difficultés. »
Marion Rousse peut compter sur l’aide de Christian Prudhomme
« Officiellement, je suis la directrice 40 jours par an mais dans les faits, je le suis 365 jours, a-t-elle poursuivi. Regardez, pendant Paris-Nice, je vais commenter la course mais ensuite, des élus viennent me voir pour parler du Tour femmes. » Et à en croire Christian Prudhomme, Marion Rousse fait parfaitement le travail. « Ce qui me bluffe chez elle, c’est sa capacité d’adaptation. Lors du premier Tour femmes, je suis allé avec elle pour un peu l’épauler. Aujourd’hui, je suis juste un invité ! Franchement, elle est bluffante. Et je dois avouer qu’elle fait cinq fois plus de selfies que moi », a-t-il expliqué.
Marion Rousse n’a en revanche pas le même coup de fourchette, ni la même descente que l’ancien commentateur du Tour de France. « Je dois reconnaitre qu’il m’arrive régulièrement de finir les verres de Marion quand, dans un geste élégant, elle me fait comprendre que… Voilà… », avait-il confié à ce sujet au printemps dernier. « Elle donne à droite à Pierre-Yves Thouault, mon adjoint, ou alors à moi sur la gauche. »
Mais pour Marion Rousse, cette abstinence ne constitue pas un problème. « Vous croyez qu’on signe des contrats juste en buvant un coup ? », a-t-elle opposé. Christian Prudhomme, capable de faire trois dîners à la suite avec différents édiles s’était pourtant souvenu dans son livre Le Tour de France, coulisses et secrets d’un petit déjeuner à Saumur où « le premier verre de vin blanc était à 7h31 et le deuxième à 7h34 ».