Justine Braisaz-Bouchet ne s’en sort pas. Si l’étape de la Coupe du monde d’Antholz a permis à Julia Simon de redresser la barre, sa coéquipière a vécu un nouveau week-end compliqué. Il y a certes eu du mieux comparé à son incroyable faillite lors de la mass-start de Ruhpolding, terminée avec huit erreurs au tir, mais ses résultats n’en sont pas moins restés en deçà de ceux de ses coéquipières.
Tandis que Lou Jeanmonnot volait vers la victoire sur le sprint, Julia Simon, Jeanne Richard et Océane Michelon ont signé un joli tir groupé aux cinquième, sixième et septième places. Justine Braisaz-Bouchet, elle, a dû se contenter de la 16e place, avec deux erreurs au tir. Et sur la poursuite, marquée par le doublé de Lou Jeanmonnot et Julia Simon, ainsi que les quatrième et cinquième places de Jeanne Richard et Océane Michelon, la championne olympique n’a pu faire mieux que 10e.
Justine Braisaz-Bouchet privée de l’individuel ?
Ces résultats placent inévitablement Justine Braisaz-Bouchet dans une position précaire à l’approche des championnats du monde. Si sa présence est assurée sur le sprint et la poursuite, conséquence du quota décroché par Julia Simon grâce à ces sacres de l’an dernier, elle est en revanche en balance avec Océane Michelon concernant le relais féminin ainsi que pour l’individuel.
Dimanche, Justine Braisaz-Bouchet n’a pas eu voix au chapitre, le staff ayant retenu Jeanne Richard, Lou Jeanmonnot, Océane Michelon et Julia Simon. Malgré leur grande forme, les Bleues ont dû se contenter de la troisième place, confirmant leurs difficultés. Et le staff tricolore a forcément encore en tête la remontée fantastique opérée par JBB lors du relais de de Ruhpolding. Son expérience pourrait donc être privilégiée pour le relais tandis que la forme d’Océane Michelon pourrait lui valoir de débuter l’individuel au détriment de sa leader. Les résultats des sprints et poursuites pèseront également très lourd. Et pas seulement pour la start-list de la mass-start, dont elle est tenante du titre.