Il n’y a pas de miracle pour le Stade Brestois. Une semaine après sa défaite face au Shakthar Donetsk (2-0), le club breton s’est en effet lourdement incliné au Roudourou face au Real Madrid. Un revers qui vaut aux hommes d’Eric Roy de terminer la phase de poules à la 18e place, juste derrière l’AS Monaco.
Si cette qualification suffit évidemment au bonheur des Finistériens, une mauvaise nouvelle est venue assombrir la fête, côté brestois. A l’instar du club de Principauté, Brest aura en effet pour adversaire ou Benfica ou le PSG. Et pour les hommes d’Eric Roy, le choix est vite fait.
« Ah putain ! », a d’ailleurs réagi Pierre Lees-Melou en apprenant la nouvelle. « Paris ce serait quand même con. On les connaît, on les joue assez. Ce serait plutôt cool d’avoir Benfica. Tant pis… Ce serait dommage de tomber sur Paris. C’est déjà magnifique d’être là », a-t-il ajouté. Un avis partagé par Eric Roy, son entraîneur.
« Ça ferait quand même beaucoup de matchs contre le PSG »
« Quand on joue une Coupe d’Europe, on a plus envie de jouer des équipes étrangères. Donc le Benfica, forcément », a confié le technicien breton, ajoutant: « Pour le PSG, ils n’auront pas le choix. Quoiqu’il arrive pour eux, ce sera une équipe française. En plus comme on joue le Paris Saint-Germain là (ce samedi en Ligue 1, à 17h), ça ferait quand même beaucoup de matchs contre le Paris Saint-Germain en peu de temps. Dans tous les cas, ce sera un match difficile pour nous même si on aura à cœur dans ce 16e de finale (ce barrage) de jouer notre chance à fond comme on a essayé de le faire ce soir. »
Et le son de cloche était le même dans la bouche de Mathias Pereira Lage, pour qui une double confrontation avec Benfica aura forcément une saveur particulière. «Paris, on les joue tous le temps. Je suis Portugais donc forcément si je peux aller jouer là-bas, ce sera toujours un plaisir. La Coupe de France, on peut faire une finale contre eux (le PSG). Si on peut aller à Benfica, ce serait bien pour nous », a-t-il soufflé dans des propos relayés par RMC.