Habib Beye à Rennes, le couac

Les nouvelles se sont enchaîné ce jeudi du côté du Stade Rennais. En perdition sous la direction de Jorge Sampaoli, le club breton a choisi de rapidement tourner la page et de se séparer de l’entraîneur argentin, six mois seulement après son arrivée. Dans la foulée, plusieurs médias ont annoncé l’arrivée imminente de Habib Beye. Une option qui n’a pas rassuré tout le monde.

La question a été abordée sur le plateau de la chaîne L’Équipe, et notamment par Erwan Abautret. Ancien basketteur de Pro B, ce dernier n’en avait pas moins un avis à donner sur le sujet. Et pour lui, rien n’indique que ce choix soit le meilleur pour un Stade Rennais en position de barragiste (16e), et donc en grand danger en Ligue 1. « C’est risqué pour les deux. On a évidemment envie que ça marche parce que c’est un coach français et qu’on veut voir Rennes redevenir le club qu’il doit être. »

Le risque d’une mauvaise réputation

Et le consultant de répéter son inquiétude : « C’est risqué pour les deux. Rennes se tourne vers un coach inexpérimenté en Ligue 1, c’est une réalité, et Habib Beye prend une équipe au bout du rouleau pour sa première expérience en Ligue 1. On est fin janvier, donc ça veut dire que tu n’as pas choisi tes joueurs, tu es complètement dépendant d’un contexte très négatif. S’il s’en sort, ça veut dire qu’il lance sa carrière de la meilleure des manières. S’il ne s’en sort pas, on connait, on peut malheureusement vite se faire une mauvaise réputation. On se souvient, même si le contexte était différent, de Thierry Henry, comme on avait vu en très peu de temps quelles étaient ses lacunes pour être entraîneur de Ligue 1 (…). »

Habib Beye est bien conscient de la difficile mission qui se présente à lui, mais le challenge n’est pas de taille à le faire reculer. Libre depuis son départ du Red Star en mai 2024, l’ancien défenseur attendait un défi emballant. Alors que son nom était murmurer il y a quelques semaines du côté de Nantes, c’est donc à Rennes qu’il va effectuer ses grands débuts sur un banc de Ligue 1. Ce sera dès dimanche contre Strasbourg (17h15, 20e journée).