Oliver Ménard a vécu une année 2024 aussi riche qu’éprouvante. Conséquence notamment du décès de son compère Didier Roustan, le 11 septembre, des suites d’un cancer du foie fulgurant. « C’est assez drôle parce que c’est à la fois un maître, mais c’est aussi Didier, les relations avec lui sont assez complexes. Il est… Il était multiple », a-t-il confié à son sujet sur le plateau de Buzz TV.
« J’ai toujours du mal à en parler au passé. Le lendemain, il fait la une de L’Équipe, il y a beaucoup de réactions, d’émotions, de messages. On s’est rendu compte de l’importance qu’il avait, affectivement, dans l’Histoire du football. On n’en avait pas conscience », a-t-il poursuivi, ajoutant: « Sa disparition m’a fait ressentir la façon dont il était aimé, l’importance qu’il a eue dans ce métier et chaque semaine j’ai quelqu’un qui me transmet encore ses condoléances. (…) En septembre dernier, lorsqu’il a disparu, j’avais beaucoup, beaucoup de messages et la première fois j’étais un peu gêné… Mais je comprends. »
Pour Oliver Ménard, « le monde ne va pas s’arrêter »
Quelques mois plus tôt, Olivier Ménard avait lui-même frôlé la mort. Conséquence d’une violente agression dans le hall de son immeuble. « Mon agresseur voulait me tuer. À un moment, il passe un peu derrière moi et veut me faire des guillotines, me rompre les vertèbres cervicales. Là, le fait de faire du sport tous les jours m’a beaucoup aidé. J’arrive à maîtriser sa force, à le contrer, avait-il raconté au début de l’été, précisant: « Je me souviens très bien lui dire en continuant à me débattre : « Mais t’es fou ! ». Et là, il me répond : « Non, je ne suis pas fou, tu as mal parlé à ma mère ou de ma mère ». Une des deux expressions…»
Et il est peu probable qu’Olivier Ménard connaisse un jour les véritables motivations de son agresseur. « Il n’y aura pas de procès. L’homme a été retrouvé, mais il a été déclaré irresponsable devant la justice, a-t-il révélé. À partir du moment où ce statut est accordé, il est complètement sorti du giron de la justice. » Le présentateur ne semble pas s’offusquer. « Il est pris en charge par des psychiatres, mais quand il sortira, je ne serai pas au courant. En tout cas, j’espère qu’il va se soigner et que ça ira mieux », a-t-il poursuivi, ajoutant: « J’ai pris quatre ou cinq coups de poing dans la figure, le monde ne va pas s’arrêter. Je n’ai rien de cassé, donc tout va bien.»