Il n’y a pas eu de miracle au Mans, mardi. Hôte du PSG en huitièmes de finale de la Coupe de France, le pensionnaire de National n’a pas été ridicule mais n’a jamais été en mesure de faire trembler l’ogre parisien, vainqueur 2-0 au stade Marie-Marvingt et logiquement qualifié pour les quarts de finale de la compétition.
Et si les Manceaux peuvent s’en vouloir au regard de l’erreur de relance commise sur l’ouverture du score des hommes de Luis Enrique, les regrets étaient ailleurs et concernaient la décision du club de la capitale de ne pas laisser sa part de recette comme il a l’habitude de le faire face aux amateurs.
Le PSG peut-il changer d’avis ?
Mais engagé en National depuis sa descente de Ligue 2 au printemps 2020, Le Mans FC possède toujours le statut professionnel à l’inverse de la section féminine, que le PSG affrontera également samedi et à qui les dirigeants parisiens laisseront cette fois leur part de recettes.
« J’aurais préféré l’inverse, parce que la recette de la Coupe de France féminine sera largement inférieure à celle de ce soir, a regretté à cet effet le président manceau Thierry Gomez au micro de RMC, ajoutant : « Écoutez c’est le règlement, dans l’absolu le règlement est respecté donc ce n’est pas critiquable. »
« Après ce que j’aurais aimé c’est qu’effectivement le PSG ne considère pas qu’on soit un club professionnel, puisqu’on a un budget de 5 millions d’euros… Il y a des clubs qui se disent amateurs et qui ont un budget supérieur au nôtre, a-t-il poursuivi. On n’a plus de droits TV depuis deux ans. On fait partie des quatre clubs en France qui n’ont plus de droits TV, et à ce titre ils auraient pu faire une exception. Mais c’est le règlement. Après ils peuvent encore changer d’avis pendant le match, je ne sais pas, mais c’est leur décision et on la respectera.»