La dernière journée du mercato hivernal a été une nouvelle fois trépidante à l’Olympique de Marseille. Conséquence des arrivées de deux nouvelles recrues avant la clôture du mercato hivernal: le latéral bosnien Amar Dedic et le milieu de terrain algérien Ismael Bennacer.
Invité de l’After sur RMC, Pablo Longoria a justifié ces deux nouvelles arrivées par la nécessité d’offrir à Roberto de Zerbi plus d’alternatives. « Après, comme toujours, c’est à lui de faire ses choix. On doit avoir différents profils au milieu de terrain. Et on considère qu’un joueur organisateur, un n°6, c’est quelque chose d’intéressant qu’on pouvait donner au coach », a-t-il ainsi confié. Un avis partagé par Stéphane Guy.
« J’étais très inquiet, car je trouvais l’OM très très calme depuis le début de ce dernier mercato. Mais heureusement ça s’est affolé dans les dernières heures, a-t-il ainsi confié sur le plateau de la Chaîne L’Equipe avant d’insister sur l’incroyable frénésie marseillaise depuis l’arrivée de Pablo Longoria aux commandes. « J’ai fait un petit calcul, depuis que Pablo Longoria est à l’OM, il y a eu 233 mouvements de joueurs en cinq ans, a-t-il détaillé. Tout cela pour construire le projet sportif le plus cohérent et le plus efficient possible. »
« On peut aussi se poser des questions »
« Bennacer, ça a été un très très bon joueur, lorsqu’il a percé à Empoli, puis lorsqu’il est arrivé à Milan. Mais quand je vois que Marseille a une option d’achat à 12 millions d’euros, alors que c’est un joueur qui depuis deux ans a très peu joué malheureusement. Je pense qu’il a des soucis de santé, a-t-il néanmoins ajouté. Quand on voit la liste des joueurs passés à l’OM ces dernières années, alors évidemment il y a des Rabiot et Hojbjerg, mais il y a aussi des joueurs qu’on a oubliés. »
« Quand tu fais 233 mouvements de joueurs, il y en a qui sont là pour le projet sportif, et d’autres sur lesquels on peut s’interroger. C’est vrai que les mercatos actifs sont populaires et Longoria a donc les supporters avec lui, mais on peut aussi se poser des questions », a-t-il insisté, dubitatif sur l’incessant ballet dans le vestiaire marseillais.