A quelques minutes près, on se disait que tout allait se jouer à Madrid dans une semaine. Mais finalement, le Real a confirmé qu’il pouvait toujours être diabolique en Ligue des champions, en allant s’imposer in extremis sur la pelouse d’une équipe de Manchester City toujours aussi mal en point (2-3).
C’est assez mérité au vu de la physionomie de cette rencontre, mais le match aurait pu tourner d’une autre manière. Alors que le Real avait gâché plusieurs opportunités, notamment une énorme pour Ferland Mendy (12e), c’est Manchester City qui avait ouvert le score par Erling Haaland, à la conclusion d’un mouvement construit par Jack Grealish (la surprise du onze de Pep Guardiola) et Josko Gvardiol (1-0, 19e).
La défense de City craque encore
Dominateur, le Real a été récompensé de ses efforts par un but très chanceux, une reprise du tibia de Kylian Mbappé sur une ouverture de Dani Ceballos (1-1, 60e). Et les hommes de Carlo Ancelotti n’ont pas paniqué lorsque Man City a repris l’avantage, après une charge maladroite de Ceballos sur Phil Foden qui a offert à Haaland le penalty du doublé (2-1, 80e).
Il faut dire qu’avec cette équipe de City, cette saison, cela peut craquer à tout moment. Le Real est ainsi revenu, en profitant d’une relance manquée d’Ederson, avec un but de Brahim Diaz (2-2, 86e). Et dans le temps additionnel, sur une action où Kovacic, Lewis et Ederson ne sont encore pas très clairs, c’est Jude Bellingham qui a donné la victoire au Real (2-3, 90e+2).
Le Real prend donc une petite option avant le match retour dans une semaine à Santiago-Bernabeu. Et vu les largesses défensives affichées par Man City, les Merengues peuvent aborder ce match avec une certaine confiance.