Coup de tonnerre dans le foot français ! « Nasser al-Khelaïfi a été mis en examen le 5 février dernier pour complicité d’achat de vote et d’atteinte à la liberté du vote ainsi que pour complicité d’abus de pouvoir au préjudice de la société Lagardère », rapporte ce jeudi L’Equipe. Une mise en examen qui a déclenché l’ire des autorités qatariennes, lesquelles menacent de ne plus investir en France, notamment pour ce qui est du PSG et de beIN Sports.
Fatalement, une telle perspective est à craindre pour l’économie actuelle du football français, déjà sérieusement ébranlée par le conflit fraîchement ouvert entre la Ligue de football professionnel (LFP) et le diffuseur de la Ligue 1 DAZN. Elle est d’autant plus à redouter du côté parisien où depuis 2011 l’on a profité des moyens pharaoniques de l’Etat gazier pour bâtir l’une des écuries les plus compétitives d’Europe.
La tentation Tottenham
Hasard ou coïncidence, la presse anglaise fait état ce jeudi d’une possible offensive qatarienne à venir sur le club de Tottenham. Après avoir manqué de racheter Manchester United – finalement cédé à INEOS et James Ratcliffe – des investisseurs qatariens potentiellement soutenus par le pouvoir seraient enclins à racheter progressivement les 86,91% de parts actuellement détenues par la société d’investissement ENIC.
Sous la houlette du président Daniel Levy depuis 2001, les Spurs de Tottenham ne sont pas fermés à une telle reprise. Bien au contraire. Le club londonien s’est attaché dernièrement les services du groupe Rothschild, en tant que conseil, pour dénicher de nouveaux investisseurs. Un timing qui pourrait coïncider défavorablement avec les remous observés en France et à Paris en particulier.