Alaphilippe, l’incroyable déclaration d’amour !

« Avec son sourire malicieux, son allure à la D’Artagnan et son mélange old-school de panache et de punch, il est prêt à secouer le peloton une fois de plus. » C’est bien sûr de Julien Alaphilippe dont parle Andrew Hood. A l’occasion de la reprise du Français, qui s’aligne ce dimanche sur la Figueira Champions Classic, le journaliste de Velo déclare sa flamme à notre Julian national.

« Oubliez les algorithmes et les calculs de chiffres. Alaphilippe est là pour nous rappeler que le cyclisme est censé être beau, imprévisible et, oui, un peu sauvage », rappelle Andrew Hood, qui a trouvé un nouveau surnom au puncheur tricolore. « Le dernier grand romantique du cyclisme » qui a une mission: « Non seulement de relancer sa carrière grâce à son transfert très médiatisé vers Tudor Pro Cycling, mais aussi de prouver que l’instinct et l’émotion ont toujours leur place dans un sport de plus en plus dicté par les capteurs de puissance, le rythme nutritionnel et les tactiques modélisées par l’IA. »

Alaphilippe, c’est le panache

Andrew Hood avait pu interroger Julian Alaphilippe cet hiver, et le Français lui avait assuré qu’il avait encore envie de faire des étincelles. « Le panache et l’agressivité peuvent toujours battre la puissance, avait-il promis. Sinon, je ne serais plus là. J’apprécie le cyclisme en attaquant. Je travaille pour revenir à mon meilleur niveau et quand je suis à mon meilleur niveau, je me fais plaisir. Mon objectif est d’être le meilleur possible. »

Et quand il se sent bien, Alaphilippe ne compte pas ses coups de pédale. C’est ce qui le rend aussi populaire. « Il n’attaque pas parce que son capteur de puissance lui indique qu’il en est capable. Il attaque parce que son instinct et ses tripes le poussent à le faire, résume le journaliste. Et il attaque pour le simple plaisir de le faire, car le cyclisme à son meilleur n’est pas une question de calculs, mais de passion, de défi et, bien sûr, de panache. »