Le Stade Français a vite réagi

Les Soldats Roses n’ont pas perdu de temps. Vingt-quatre heures après avoir eu confirmation qu’il devrait terminer la saison sans Brad Weber, son demi de mêlée néo-zélandais (trois sélections avec les All Blacks) de 34 ans victime d’une fracture à une cheville consécutivement à sa victoire étriquée (39-37) de samedi en championnat face à Pau à domicile, le Stade Français a annoncé l’arrivée du remplaçant de l’ancien joueur des Chiefs, qui vient renforcer l’effectif parisien en tant que joker médical.

Il s’agit de Paul Abadie. Le numéro 9 de 30 ans passé par Agen et Brive avant de poser ses valises en Gironde débarque en provenance de l’UBB, où il n’a pratiquement pas été utilisé depuis le début de la saison (un seul match disputé, comme remplaçant, avec uniquement seize minutes passées sur la pelouse ce jour-là) contrairement à la précédente, qui avait vu ce joueur qui compte plus de 130 apparitions en Top 14 accumuler les feuilles de match, y compris comme titulaire.

Au Stade Français, Abadie va retrouver du temps de jeu

Pour sa première année sous les couleurs de l’UBB, le fils de l’ancien international André Abadie avait ainsi participé à 22 rencontres toutes compétitions confondues (19 en championnat, 3 en Champions Cup). Et sur ces 22 rencontres, le nouveau joueur parisien en avait débuté neuf, dont sept en Top 14. Abadie avait alors surtout profité à l’époque des convocations de Maxime Lucu en équipe de France ainsi que de la très grave blessure de Yann Lesgourgues, l’un des ses autres concurrents au poste, victime d’une rupture des ligaments croisés.

Cette année, en revanche, la (forte) concurrence à l’UBB avait très vite eu raison des espoirs de l’ancien pensionnaire des équipes de France de jeunes de bénéficier d’un temps de jeu similaire à celui de sa première année. Au Stade Français, toujours mal classé (12e) en dépit de sa réaction du week-end dernier contre Pau après trois défaites de rang, le remplaçant du malheureux Weber devrait retrouver cette confiance qu’il n’avais plus à l’UBB. Privé également de Jules Gimbert, prêté à Nice, le club parisien n’a de toute façon pas vraiment le choix.