Figure emblématique de L’After Foot, le programme phare de RMC en fin de soirée, Daniel Riolo intervient aussi régulièrement sur d’autres tranches horaires. Mardi, l’éditorialiste était ainsi en plateau aux côtés de l’animatrice Estelle Denis, qui avait invité Marlène Schiappa dans son émission Estelle Midi. L’occasion d’évoquer les ambitions politiques de l’ancienne secrétaire d’Etat, qui envisage de se présenter aux élections municipales de 2026 à Paris.
Paris, une ville où les habitants ne se sentent plus en sécurité, selon elle. Un avis partagé par le consultant sportif, qui a pris une décision radicale: il quittera bientôt la capitale. « Oui, je l’avais dit déjà en rigolant au moment de la dernière élection, ça avait fait plaisir à Ian Brossat (ex-adjoint de la maire Anne Hidalgo, ndlr) qui voulait absolument que je quitte Paris, sa ville, évidemment… Oui, c’est devenu trop compliqué. Tout est devenu trop compliqué », dit-il.
Daniel Riolo: « On est obligé de se barrer »
S’il juge Paris « absolument magnifique », surtout pour les touristes, le journaliste estime qu’y vivre est un enfer: « Nous les habitants, il faut qu’on y reste. Et la plupart vous diront que ce qu’ils aiment, ce que j’aimais en tout cas dans toutes mes années parisiennes, c’est la vie de quartier. Paris c’est ça, une succession de petits quartiers, de petits villages. (…) Le problème, c’est qu’on ne peut plus se déplacer, car elle (Anne Hidalgo) ne veut plus la moindre voiture. »
Et Daniel Riolo d’accabler la maire, responsable de son futur déménagement. « Tout est devenu compliqué, déplore-t-il. Qu’elle nous chasse car elle a absolument tout augmenté: les taxes, le stationnement… Moi, j’aurais bien aimé me déplacer à vélo mais ce n’est pas très bien organisé encore. Les familles, on n’en parle même pas. Elle a empêché les gens qui voulaient faire venir leurs parents, je sais qu’à un moment ça a bloqué, mes parents ne pouvaient plus venir me voir. »
« Ce n’était plus possible car ils ne pouvaient plus se garer dans le quartier, enchaîne-t-il. Elle a cassé plein de liens qu’on avait avec la ville et la façon dont on avait envie de vivre. On a l’impression qu’elle visait une seule population, ses électeurs qu’elle devait contenter et qui continuent de trouver formidable tout ce qu’elle a fait. Donc elle en a exclu d’autres de fait, et comme en plus énormément de choses ont augmenté, on est obligé de se barrer. »