Ces Bleus sont insatiables, et irrésistibles ! Au lendemain de la quatrième médaille d’or des Tricolores dans ces Mondiaux de Lenzerheide, obtenue par Eric Perrot sur l’individuel, Quentin Fillon-Maillet et Julia Simon, qui restait, elle, sur un autre sacre lors de sa dernière sortie, là aussi sur l’individuel (NDLR : Le premier de sa carrière sur la spécialité), ont permis à l’équipe de France de se parer du plus beau des métaux pour la cinquième fois depuis le coup d’envoi de ces Championnats du monde qui tournent presque à la démonstration pour ces Français étincelants (huit médailles en dix courses !) et encore un ton au-dessus de tout le monde ce jeudi sur le relais mixte simple.
Les Bleus s’étaient déjà montré impériaux sur le premier relais de ces Mondiaux, le relais mixte – épreuve inaugurale de la quinzaine – en conservant leur titre de Nove Mesto grâce à Julia Simon, Lou Jeanmonnot, Eric Perrot et Emilien Jacquelin. Rebelote ce jeudi, avec le nouveau doublé réussis par nos représentants, déjà titrés l’an dernier à Nove Mesto. Fillon Maillet était déjà là. En revanche, il faisait équipe à l’époque avec Lou Jeanmonnot.
« QFM » en démonstration !
Jeudi, c’est avec Simon, qui avait déjà fait résonner la Marseillaise sur le relais mixte simple en 2021 (avec Antonin Guigonnat), que le vainqueur du gros globe de cristal de la Coupe du monde en 2022 a écrit une nouvelle ligne de son impressionnant palmarès, lui qui avait déjà décroché deux médailles dans ces Mondiaux, mais aucune en or encore. Bien décidé à rectifier ce qui avait tout d’une anomalie, le double champion olympique est sorti vainqueur du somptueux duel qui l’a opposé dans le final à l’Allemand Justus Strelow. Après que Simon a lancé idéalement le relais français en réussissant un sans-faute sur ses deux premiers tirs (elle a eu ensuite recours à trois balles de pioche), « QFM », malgré quelques pioches pour lui aussi (sept au total pour le binôme), a assuré l’essentiel en se donnant la possibilité dans le dernier tour après son dernier passage sur le pas de tir (debout) de faire la différence sur les skis.
Le Jurassien, redoutable dans ce domaine, en particulier jeudi, ne s’en est pas privé. Déjà en tête au moment de filer vers une nouvelle victoire, il s’est offert le luxe de laisser loin derrière lui son adversaire, qui s’est même fait coiffer au poteau par Johannes Boe malgré les quinze pioches utilisés par la Norvège. Il y a bien la France et les autres dans ces Mondiaux. Et la razzia n’est probablement pas finie. En attendant, le festival, lui, continue.