Troisième finale pour Andrey Rublev à Doha. Déjà parvenu à se hisser sur la dernière marche du tournoi qatari à deux reprises, à chaque fois contre des joueurs français, le Russe se retrouve de nouveau à une victoire de remporter l’épreuve. Le 10e mondial, battu par Gaël Monfils en 2018 lors de sa première finale à Doha mais qui s’était repris deux ans plus tard en s’imposant face à Corentin Moutet pour inscrire du même coup son nom au palmarès de la compétition pour la première fois, s’est offert le droit de disputer une troisième fois la finale et d’aspirer du même coup à inscrire une deuxième fois son nom au palmarès en écartant Felix Auger-Aliassime vendredi de sa route dans la première demi-finale.
Comme la veille face à l’Australien Alex De Minaur, qui avait laissé passer une balle de match dans le jeu décisif du dernier set, Rublev a dû néanmoins puiser dans ses retranchements pour parvenir à poursuivre sa belle semaine au Qatar. Cette fois, l’ancien membre du Top 5 n’a pas eu de balle de match à défendre.
Rublev ne garde pas un bon souvenir de sa dernière finale
Il a dû néanmoins s’y reprendre à plusieurs fois avant de pouvoir savourer cette victoire, intervenue au bout de trois sets (7-5, 4-6, 7-6) et d’un nouveau jeu décisif dans la dernière manche (remporté 7-5 par Rublev) aux dépens du vainqueur du tournoi de Montpellier et numéro 23 au classement, très accrocheur. Le Canadien, qui restait sur une victoire par forfait contre Hamad Medjedovic et une autre sur abandon contre Daniil Medvedev, a ainsi trouvé la force de revenir à une manche partout puis à obliger le Russe à disputer un nouveau tie-break, avant, malheureusement pour « FAA », de céder.
En quête d’un nouveau titre sur le circuit depuis sa victoire de la saison dernière au Masters 1000 de Madrid, Rublev n’avait plus disputé de finale depuis l’été dernier à Montréal, autre Masters 1000. Il n’avait pas existé cependant face à l’Australien Alexei Popyrin. Cette fois, pour effacer le mauvais souvenir de sa dernière finale, il aura le Tchèque Jiri Lehecka, tombeur de Carlos Alcaraz, ou le Britannique Jack Draper en face de lui.