Les informations concernant les San Antonio Spurs sont malheureusement plus médicales que sportives cette semaine… Après l’annonce choc jeudi de la fin de saison prématurée de Victor Wembanyama, victime d’une thrombose veineuse de l’épaule droite, ESPN donne des nouvelles de l’emblématique coach de la franchis texane, Gregg Popovich, et elles ne sont pas très bonnes, car selon le toujours bien informé Shams Charania, l’entraîneur de 76 ans, victime d’un AVC le 2 novembre, ne reviendra pas sur le banc cette saison.
Son avenir en NBA est même « incertain » selon le journaliste. Il précise d’ailleurs que Wembanyama et Popovich ont été en contacts étroits ces derniers jours : « l’entraîneur a été très actif dans la communication et a fourni des conseils à la suite du diagnostic du joueur ».
Faisant partie des entraîneurs les plus titrés de l’histoire de la NBA, avec 1390 victoires en saison régulière, 170 en play-offs et cinq titres de champion, mais aussi coach le plus âgé depuis 2020, Greg Popovich entraîne les Spurs depuis la saison 1996-97. Une immense page s’est donc peut-être tournée le 31 octobre dernier à Salt Lake City, lorsqu’on l’a vu pour la dernière fois sur le banc.
Même absent, Popovich conseille
Gregg Popovich a été remplacé par son assistant Mitch Johnson, qui assure l’intérim depuis près de quatre mois et va donc le faire jusqu’à la fin de la saison. Avec le coach de 38 ans sur le banc, les Spurs occupent actuellement la 12eme place de la Conférence Ouest, à trois matchs de la 10eme place synonyme de play-in, ce qui était l’objectif annoncé avant la blessure de Victor Wembanyama. Même absent, Gregg Popovich, qui est également le président des opérations basket de la franchise, reste en contact avec le coach intérimaire pour donner son avis sur les joueurs et les adversaires.
Le natif de l’Indiana, qui a également conduit Team USA vers le titre olympique à Tokyo en 2021, ne s’est plus exprimé officiellement depuis un communiqué publié en décembre, où il écrivait notamment : « Personne n’est plus impatient de me voir revenir sur le banc que les personnes talentueuses qui ont dirigé mon processus de rééducation. Ils ont rapidement appris que je n’étais pas du genre à me laisser coacher. » Mais ils vont devoir s’armer de patience pour encore quelques mois.