Longoria prend (très) cher

La Commission de discipline de la Ligue de football professionnel n’a pas loupé le président de l’OM Pablo Longoria. Coupable d’un dérapage incontrôlé dans les coulisses de l’Abbé-Deschamps samedi soir après une défaite 3-0 de son équipe à Auxerre, le dirigeant espagnol a été jugé dans l’urgence ce mercredi soir.

Si l’intéressé a pu se défendre sur place une heure et demie durant, dans le 16e arrondissement de Paris, accompagné de son avocat, le verdict tombé deux heures après son départ n’a pas versé dans la clémence. Alors que le barème disciplinaire pour comportement grossier prévoyait une peine maximale de 12 matches de suspension, le patron des Olympiens a écopé d’une sanction plus lourde encore.

Ravanelli suspendu lui aussi

Pour « son comportement et ses propos » en marge du match de L1 entre l’AJA et l’OM, Pablo Longoria devra purger « quinze matches de suspension ferme de toutes fonctions officielles et d’accès au banc de touche, aux vestiaires des joueurs et des officiels, au terrain, au tunnel et à l’ensemble des couloirs menant à ces zones ».

Un verdict synonyme de fin de saison pour le boss espagnol – les Marseillais n’ayant guère plus que 11 matches à honorer en championnat – Pablo Longoria se voyant ainsi condamné à quatre journées de mutisme à l’entame du prochain exercice. Egalement rappelé à l’ordre pour son discours en Bourgogne, le conseiller institutionnel et sportif Fabrizio Ravanelli est lui suspendu trois matches ferme.