Quand Julian Alaphilippe a signé cet hiver chez Tudor Pro Cycling, plusieurs questions se posaient. Comment allait se passer la nouvelle vie du Français, qui quittait Soudal Quick-Step pour la première fois ? En a-t-il encore sous le capot, après quelques années délicates ? Son équipe sera-t-elle présente sur le Tour de France ? Ou encore: Comment va se passer la collaboration avec Marc Hirschi ?
Julian Alaphilippe et Marc Hirschi ont souvent été rivaux en course, à viser les mêmes classiques, comme la Flèche Wallonne, où le Suisse a succédé au Français au palmarès en 2020. On se souvient de leur duel sur le Tour de France cette année-là, lors de l’arrivée à Nice, et l’an passé Hirschi a remporté la Clasica San Sebastian au terme d’un sprint à deux avec Alaphilippe.
Alaphilippe et Hirschi, ça peut coller
Maintenant que les deux hommes sont réunis sous le même maillot, en étant les deux têtes d’affiche de l’équipe, on pouvait craindre une petite rivalité interne, qui aurait pu les desservir. Mais Marc Hirschi tient un discours très rassurant sur le sujet.
« On a un calendrier différent sur ce début de saison, et on se retrouvera sur les Ardennaises, où l’on a tous les deux envie de performer, explique le Suisse dans un entretien accordé à DirectVélo. Sur les grosses Classiques, le niveau est tellement élevé qu’il vaut mieux être deux que seul. Avec Julian, on pourra s’entraider en bonne intelligence, j’en suis certain. Si on arrive à jouer devant tous les deux dans le final, ça pourrait possiblement profiter à l’un ou à l’autre. C’est l’idée. Je suis persuadé que si l’on arrive à être tous les deux au top de notre forme aux Ardennaises, on pourra jouer. »
S’ils ne devraient pas courir ensemble avant la Flèche Wallonne fin avril, Julian Alaphilippe et Marc Hirschi ont partagé un stage de préparation en janvier du côté de Tenerife. L’idéal pour attaquer la saison sous les meilleurs auspices.