Sarrazin, c’est confirmé

Des nouvelles de Cyprien Sarrazin (30 ans). Le grand absent avec l’autre leader des Bleus Alexis Pinturault de ces derniers Mondiaux de ski alpin, en février dernier à Saalbach, qui ont tourné à un fiasco historique pour l’équipe de France, repartie d’Autriche sans aucune médaille, a fait un point sur sa convalescence ce lundi à Marseille lors d’une conférence de presse organisée deux mois après sa terrible chute du 27 décembre dernier à Bormio (Italie) survenue lors d’une descente d’entraînement.

Souriant, le Gapençais opéré après sa chute d’un hématome intracrânien avant d’être rapatrié en France une semaine plus tard, début janvier, a profité de cette intervention devant la presse pour donner de ses nouvelles, lui qui a déjà débuté cette période de rééducation qui s’annonce très longue, chez lui à Gap. « Ça va bien, je suis là donc tout bien. Je profite de nouveau d’une vie normale donc ça c’est chouette ». « Cyp », avouant qu’il souffre toujours de diplopie (une vision double)- « petit à petit, ça revient, mais dès que je regarde en dessous de l’horizontal, je vois double »- savoure d’avoir retrouvé « une vie normale ».

Sarrazin : « Toujours animé par cette flamme »

Le 5e du classement général de la coupe du monde l’hiver dernier ne se fixe pas de date de retour pour le moment, d’autant qu’il ne sait pas encore à ce jour s’il pourra reprendre le ski au plus haut niveau. « Ça, ce sera une seconde étape dans ma réathlétisation. Là, je suis encore en rééducation, on verra où ça me mène, pour vraiment annoncer un retour ou pas. Je suis toujours animé par ça et c’est ce qui me drive un petit peu aussi. » Une chose est certaine : si Sarrazin peut rechausser les skis un jour tel qu’il l’entend, ce sera en compétition. A condition d’en être capable. Son physique le dira. Le moral, lui, est là. Au même titre que ses ambitions.

« Je suis toujours animé par cette flamme, je vais tout faire pour me sentir à cent pour cent pour repartir. » Mais sans se précipiter, assure celui qui a répété lundi qu’il avait pensé sur le moment que sa fin était venue, au même titre qu’il se dit toujours « très chanceux ». « J’ai failli mourir, je suis conscient de ce qu’il m’est arrivé, donc je vais prendre le temps de récupérer à cent pour cent de me servir de ce moment-là pour être encore mieux dans ma vie (…) Quand on ne passe pas loin du pire, ça ouvre les yeux sur beaucoup de choses, je me suis rendu compte qu’il y avait des choses importantes dans la vie, ça va me servir pour tout le reste. « . En espérant pour Sarrazin que le reste rimera au plus vite avec compétition de nouveau.