Cet hiver est consacré aux investissements pour les sœurs Williams ! Alors que Venus (44 ans) est devenue la semaine passée ambassadrice et investisseuse de l’application française Weward (qui rétribue les utilisateurs en fonction de leur nombre de pas quotidiens), c’est ce lundi Serena (43 ans) qui annonce son investissement dans la franchise WNBA du Toronto Tempo, dont elle devient l’une des co-propriétaires, aux côtés de Larry Tanenbaum, l’actuel propriétaire de l’AS St-Etienne (football) et qui détient déjà une partie des Toronto Raptors (NBA) et des Toronto Maple Leafs (NHL).
La franchise canadienne fera ses débuts dans la grande Ligue, actuellement en pleine expansion, l’année prochaine. Le montant de la somme investie par l’ancienne championne de tennis n’a pas été dévoilé. « Je suis ravie d’annoncer mon rôle de propriétaire dans la première équipe canadienne de la WNBA. Ce moment ne concerne pas seulement le basketball ; il s’agit de mettre en valeur la véritable valeur et le potentiel des athlètes féminines. J’ai toujours dit que le sport féminin est une opportunité d’investissement incroyable. Je suis ravie de m’associer à Larry et à tout le Canada pour créer cette nouvelle franchise et cet héritage de la WNBA. »
Serena Williams s’occupera notamment des maillots et produits dérivés
« Serena Williams est une icône, un modèle et une force de changement dans le monde, se réjouit Larry Tanenbaum (79 ans). Elle a mérité son incroyable succès grâce à son travail acharné, sa ténacité et sa détermination face à d’innombrables défis. Elle incarne le meilleur de ce que représente le Tempo. Nous ne pourrions être plus honorés d’avoir Serena avec nous. »
L’Américaine aura notamment la charge de « donner vie visuellement au Tempo » selon le communiqué de la franchise. Elle jouera un rôle actif dans la conception des futurs maillots et « contribuera à forger des collaborations uniques avec l’équipe en matière de produits dérivés. » Le Toronto Tempo jouera ses matchs au Coca-Cola Coliseum (8700 places) et se délocalisera également dans tout le Canada pendant la saison régulière. Avec pourquoi pas des joueuses françaises, elles qui sont très nombreuses à traverser l’Atlantique ces dernières saisons (Salaun, Rupert, Johannès, Epoupa…) ?