Indian Wells: Les Bleus pas vernis

Les spectateurs de la Rod Laver Arena présents ce jour-là n’ont rien oublié du somptueux bras de fer qui avait opposé le 21 janvier dernier en quarts de finale de l’Open d’Australie Carlos Alcaraz à Novak Djokovic. Le Serbe, mené un set à rien, était parvenu à renverser son rival à l’issue d’un combat de tous les instants entre les deux hommes. L’Espagnol, double tenant du titre, pourrait toutefois s’offrir l’occasion de prendre sa revanche à Indian Wells dans quelques jours.

Le tirage au sort de ce Masters 1000 californien (le premier de la tournée américaine avant celui de Miami) qui se disputera sans le numéro 1 mondial Jannik Sinner, suspendu trois mois, a en effet placé les deux champions dans la même partie de tableau ce lundi. Ils pourraient donc se retrouver en quarts de finale. A condition avant cela de franchir tous les obstacles qui se dresseront sur leur parcours. Djokovic pourrait ainsi débuter le tournoi face au revenant Nick Kyrgios. Alcaraz, lui, pourrait se frotter d’entrée à l’un des Français en forme : Quentin Halys, demi-finaliste la semaine dernière à Dubaï, où il avait buté pour la deuxième fois en trois semaines sur Felix Auger-Aliassime, possible adversaire de Benjamin Bonzi au 2e tour.

Pas simple pour les Bleus…

Les trois autres quarts potentiels pourraient, eux, opposer Alexander Zverev à Stefanos Tsitsipas, de retour dans le Top 10 (8eme) après son titre à Dubaï, Casper Ruud à Daniil Medvedev, battu en finale des deux dernières éditions par Alcaraz, et Andrey Rublev à Taylor Fritz. Concernant les Bleus, ils n’ont pas été vernis. Giovanni Mpetshi Perricard (n°29) pourrait ainsi se heurter à Zverev au 3e tour, tandis qu’Ugo Humbert, tête de série numéro 18, (et Corentin Moutet) pourrait croiser la route d’Holger Rune puis de Tsitsipas.

Arthur Fils (n°20), quant à lui, peut s’attendre à affronter Lorenzo Musetti et Casper Ruud s’il venait à battre l’Italien pour la première fois de sa carrière. La semaine s’annonce moins compliquée en revanche pour Gaël Monfils (38 ans), paradoxalement pas tête de série, mais à qui Jan-Lenard Struff ne devrait pas vraiment faire peur. Pas plus d’ailleurs que Sebastian Korda ensuite éventuellement. De quoi peut-être se prendre à rêver de nouveau d’un parcours héroïque de l’éternel vétéran français, qui avait enflammé Melbourne en janvier dernier.