Masivesi Dakuwaqa ne sera pas resté au chômage bien longtemps. Vingt-quatre jours après avoir été licencié par le Biarritz Olympique, le troisième ligne fidjien a retrouvé un club, une division en-dessous, à Périgueux. Le joueur de 31 ans avait défrayé la chronique fin janvier lorsque, lors d’une soirée arrosée entre coéquipiers organisée pour ressouder le groupe biarrot après quatre défaites d’affilée, il avait mordu au visage son coéquipier Pierre Pagès.
Le demi de mêlée, qui s’était interposé entre Dakuwaqa et un coéquipier qui voulait l’empêcher de reprendre le volant alors qu’il avait bu beaucoup d’alcool, avait fini à l’hôpital, avec une arcade ouverte, des côtes fêlées et s’était fait poser une vingtaine de points de suture. Placé en garde à vue, le Fidjien assure ne se souvenir de rien, et comparaitra prochainement devant un tribunal, où il risque jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende. En attendant son jugement, le champion olympique 2016 de rugby à 7, va donc porter le maillot de Périgueux jusqu’à la fin de la saison.
Périgueux peut encore croire à la Pro D2
Le club de la Dordogne est actuellement septième du championnat de Nationale, la troisième division du rugby français, à égalité de points avec le sixième et dernière qualifiable pour les barrages Massy, avec encore six matchs à jouer. Le club peut donc encore viser la montée en Pro D2.
« C’est un très bon joueur, capable de faire des différences. Le club souhaite donner une deuxième chance au joueur en lui remettant le pied à l’étriller« , confie le président du club périgourdin Francis Roux à Ici Pays basque. Avant son incroyable coup de sang, Masivesi Dakuwaqa avait en effet disputé dix matchs de Pro D2 avec le BO, dont neuf comme titulaire. Il avait même inscrit un essai contre Grenoble, large leader de la division.