La Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG) a rendu public cette semaine le bilan budgétaire des clubs de l’élite pour l’exercice 2023-2024, laissant apparaître comme chaque année un grand déséquilibre dans les comptes des têtes d’affiche de la Ligue 1.
Flanqués des masses salariales les plus imposantes, le PSG (658,5 M€), l’OL (161,9 M€) et l’OM (148,2 M€) gardent les yeux plus gros que le ventre puisque les trois locomotives présumées du championnat ont bouclé la saison passée dans le rouge. Et pas dans de moindres proportions.
Le Losc premier de la classe
En juin dernier, le club parisien a ainsi accusé 60 millions d’euros de perte sur l’année écoulée, Marseille 39 millions d’euros et Lyon 25,7 millions ; soit à peine mieux que l’OGC Nice, autre mauvais élève avec une ardoise de 26,7 millions d’euros. Grâce aux ressources des actionnaires principaux – si ce n’est pour l’OL, dans le viseur de la DNCG – les déficits ont pu être comblés mais la dynamique n’en demeure pas moins préoccupante.
Monaco (-17,9 M€), Strasbourg (-14,2 M€) et Le Havre (-13,6 M€) ont aussi perdu des plumes lors de ce championnat 2023-2024. Les clubs les plus vertueux économiquement parlant étant le Losc (+16,8 M€), le RC Lens (+7,5 M€) et le Toulouse FC (+7 M€). Une vraie performance dans le contexte actuel et alors que les revenus tirés des droits TV – manne première pour la plupart des acteurs de la L1 – ne cessent de décroître.
Le déséquilibre sur ce dernier point interpelle également. La saison dernière, cinq clubs se partageaient ainsi 56,5% des recettes issues des droits télévisuels. Le PSG en ayant siphonné près d’un quart (24,6%), devant Lens (9,7%), Marseille (9,3%), Lille (6,6%) et Lyon (6,3%).