Présente dans toutes les enquêtes d’opinion, la marge d’erreur est un critère essentiel en terme de fiabilité.
Depuis l’année dernière, et de plus en plus à l’approche des élections présidentielles, les sondages concernant les intentions de votes au premier tour se multiplient dans les médias. Certains donnent d’ailleurs des résultats totalement différents. Si l’objectif d’une étude d’opinion est d’être la plus représentative possible, elle comporte toujours ce que l’on appelle une “marge d’erreur”. La règlementation oblige désormais les auteurs de n’importe quel sondage à la mentionner dans leur compte rendu.
Qu’est-ce que c’est ?
Il est impossible d’être exact à 100% dans les études de statistiques. C’est pour cette raison que la marge d’erreur existe. En effet, cette dernière, aussi appelée “intervalle de confiance”, sert à indiquer le plus grand écart possible entre les résultats d’un sondage basé sur un échantillon et ceux si l’on avait interrogé l’ensemble de la population. “Il y a dans toutes les études d’opinion une marge d’erreur, c’est le principe même des probabilités“, assure Vincent Thibault, directeur des études de l’institut de sondage Elabe pour BFMTV.
De cette manière, la marge d’erreur est calculée en fonction de deux critères : le nombre de sondé(e)s mais aussi le niveau de confiance des résultats. Plus la proportion de personnes interrogées est conséquente, moins il n’y a de risques d’obtenir une marge d’erreur élevée. Quant au niveau de confiance, il est généralement de 95%. “Ce qui veut dire que si une liste est créditée de 20% d’intentions de vote dans un sondage, avec une marge d’erreur de 2 points, il y a donc 95% de chance que le pourcentage réel se situe entre 18% et 22%“, illustre le JDD. Un véritable exercice pointilleux qui nécessite toutefois sa place dans les comptes rendus de sondages.
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