Invité de l’émission “Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio, l’avocat Fabrice Di Vizio a comparé le traitement fait aux non-vaccinés à celui des Juifs en Allemagne à partir de 1933.
“Nous avons pris le chemin de la tyrannie. Nous sommes en 1933, nous en sommes exactement là, où on fustige une partie de la population, on vient l’insulter, on vient la rendre responsable de tout alors qu’elle n’est responsable de rien“. C’est en ces mots que l’avocat Fabrice Di Vizio a résumé sur Sud Radio la situation actuelle et le traitement que l’on réserve aux non-vaccinés. Enfonçant le clou sur la responsabilité du gouvernement, il ajoute que l’on “a un gouvernement d’incapables, qui tient pour responsable une minorité intelligente, et une minorité prudente“.
Invité de l’émission Bercoff dans tous ses états sur Sud Radio pour évoquer sa plainte déposée contre le Ministre de la Justice pour “injure publique” suite à ses propos tenus sur Radio J : “Ceux qui refusent le vaccin sont une faille dans notre système. Ces vaccins sont faits pour protéger nos compatriotes. On me parle de “liberté” en nous expliquant que ces dispositions comme le pass sanitaire sont liberticides, comme si la liberté permettait aux gens de contaminer, et donc de tuer“. Di Vizio précise que “il est terminé le temps où on se laissait insulter, mépriser”, citant même Albert Camus “Le mépris en politique mène toujours au fascisme” (la phrase exact étant : “Le fascisme, c’est le mépris. Inversement, toute forme de mépris, si elle intervient en politique, prépare ou instaure le fascisme” NDLR).
Si il est saint dans une démocratie qu’il y ait des garde-fous aux décisions politiques, invoquer les heures les plus sombres de l’Histoire et comparer ce qui n’est pas comparable ne peut en rien enrichir le débat et dessert ceux qui tiennent ses propos, comme lorsqu’il explique qu’en Australie, “on déporte des gens vers un endroit où il faut aller“.
Si pour l’avocat nous sommes aujourd’hui en dictature, c’est que “nous sommes avons eu un projet pour parvenir à une fin sans se soucier des moyens“.
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