Avec plus de 300 000 entrées le premier jour, Miraculous le film, s’offre le deuxième meilleur démarrage de l’année en France, juste derrière Astérix et Obélix : l’empire du milieu
Cette superproduction française créée par Thomas Astruc rassemble des producteurs français, coréen et chinois, on peut citer Zagtoon, Toei Animation, SAMG Animation ou De gostini parmi les gros partenaires. Avec un budget de plus de 80 millions d’euros et désormais visible en salles depuis le 5 juillet en France, ce film d’animation réalise le meilleur démarrage de tous les temps pour un film d’animation français. Il sera disponible sur Netflix à partir du 28 juillet.
Le film à l’origine d’une série
La première saison de la série Miraculous : Les Aventures de Ladybug et Chat Noir est d’abord sortie en Corée en 2015 puis sur TF1 la même année. Le succès fut tel qu’elle a vite été achetée par de nombreuses chaines comme DisneyChannel, Nickelodeon aux États Unis, la RTS 1 en Suisse, mais également au Japon, au Québec et d’autres pays. 5 saisons ont alors vu le jour, mettant toujours en scène l’incroyable duo de super-héros, Marinette, alias Ladybug, et Adrien, dit Chat Noir. Ces deux collégiens sont à l’école ensemble au coeur de Paris et se combattent la nuit contre les papillons, ces êtres maléfiques qui transforment les parisiens en super vilains. La grande nouveauté avec ce film est qu’il s’agit, et c’est une première, d’un film de super-héros musical.
La musique au coeur du film
Jérémy Zag, producteur et réalisateur du film qui cartonne partout dans le monde a expliqué dans une interview à BFMTV que la musique était le meilleur moyen pour dévoiler au public les problèmes intérieurs des personnages, notamment du problème de confiance en soi de Marinette, de manière poétique et touchante. D’autant plus lorsqu’il s’agit de condenser en 1h30 une histoire qui s’est étalée sur 5 saison. Le film revient donc aux origines de la rencontre de ce couple d’ado, qui vont naturellement tomber amoureux l’un de l’autre.
Universalité et modernité de l’oeuvre
Si la série et le film plaisent autant dans le monde c’est notamment grâce aux univers riches et variés qui ont inspiré l’histoire et l’esthétique de l’oeuvre. Jérémy Zag confié à BFMTV : “Je lisais énormément de mangas, je regardais tous les Disney et j’adorais les super héros types Marvel. Et donc de mélanger ces 3 genres, je pense qu’on a réussi à toucher les différentes audiences et de les mettre dans la même salle.” Le coup de force est l’universalité des thèmes, de l’histoire avec une femme super héros mise en avant, défiant les codes amoureux, et s’inscrivant dans un décor de rêve : Paris.
Le producteur Jérémy ne compte pas s’arrêter là. En effet il poursuit dans son interview “On a déjà lancé le deux et le trois. Le deux est déjà écrit et le trois est en écriture. C’est vraiment des longs-métrages pour la famille avec un message. Dans le premier film, on parle d’amour, de confiance en soi, de deuil. Chaque fois qu’on fera un film, ce sera pour traiter une thématique universelle et intemporelle.” Un grand pas pour l’animation française qui parvient à se hisser au même niveau que les films d’animation des grands studios hollywoodiens. C’est bel et bien l’image d’un producteur et d’une équipe qui a compris les codes de notre époque et les enjeux innovants, féministes et multiculturels qui lui sont propres.
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