Dans les transports, dans les cinémas, dans nos lits…ce petit parasite envahi le quotidien des Français depuis plusieurs semaines maintenant. Les témoignages de découvertes de punaises de lit se multiplie sur les réseaux sociaux et pousse le gouvernement à agir.
Ces dernières semaines, des vidéos et photos montrant des punaises de lits dans les TGV, dans le métro parisien ou encore dans les zones d’attente de l’aéroport de Roissy ont été publiées sur les réseaux sociaux. La présence de ce parasite pousse le gouvernement à réagir.
Une punaise de lit, c’est quoi ?
La punaise de lits fait partie de la famille des acariens, elle figure parmi les plus anciens parasites de l’homme. C’est un petit insecte de la taille d’un pépin de pomme, qui a un corps de forme ovale. Il est brun et sans aile et peut mesurer environ 5 à 7 mm de long. Les punaises de lits se nourrissent principalement la nuit et de sang humain. Pour se nourrir, la punaise de lit pique et laisse des traces rouges sur la peau qui démangent. Cet acarien se niche principalement dans les matelas et sommiers et se déplace grâce aux vêtements ou bagages.
La Mairie de Paris réclame un plan d’action
Entre 2017 et 2022, les punaises de lit ont infesté plus d’un foyer français sur dix selon un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) publié en juillet 2023.
La mairie de Paris a réclamé jeudi un plan d’action au gouvernement et l’organisation d’”assises de la lutte contre les nuisibles”. Le Premier adjoint, Emmanuel Grégoire, tire la sonnette d’alarme et écrit un courrier adressé à la Première Ministre. « Il faut que l’État réunisse urgemment l’ensemble des acteurs concernés afin de déployer un plan d’action à la hauteur de ce fléau alors que la France entière s’apprête à accueillir les Jeux olympiques et paralympiques en 2024 », écrit Emmanuel Grégoire. Le premier adjoint rappelle également que « la lutte contre ces nuisibles coûte en moyenne 866 euros pour un particulier ». La Mairie de Paris demande alors au gouvernement d’établir une prise en charge financière pour aider les particuliers à éradiquer ces acariens. Emmanuel Grégoire souhaite également « un mécanisme de déclaration obligatoire » que mettrait en place l’agence régionale de santé.
Aujourd’hui, le ministre des Transports, Clément Beaune, a annoncé qu’il réunirait les opérateurs de transports la semaine prochaine “pour informer sur les actions engagées et agir davantage au service des voyageurs”.
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