Du jamais-vu. Un défilé de bateaux dans la Seine, des tableaux au gré des monuments rencontrés le long des quais, des stars internationales et françaises de la chanson, la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 qui s’est déroulée le 26 juillet dernier dans la capitale tricolore a marqué de son empreinte l’histoire de la compétition. Jamais un tel évènement n’avait eu lieu en dehors des limites d’un stade. Et malgré de très nombreuses interrogations et les critiques des détracteurs, la grande majorité a été forcée de reconnaître la réussite du spectacle. Pour autant, quelques-uns restent encore moyennement convaincus par certains choix des organisateurs.
C’est le cas d’Evan Fournier qui ne s’est pas caché pour dire le fond de sa pensée. Pourtant absent de cette cérémonie, le basketteur tricolore n’a visiblement pas regretté de ne pas être présent. Du moins en tant qu’athlète. Préférant rester du côté de Lille où débutait dès le lendemain le tournoi olympique de basket, l’arrière des Detroit Pistons a développé ses arguments dans le cadre d’une session de questions-réponses organisée vendredi sur ses réseaux sociaux. « Pas trop déçu de ne pas avoir défilé sur le bateau comme les autres ? C’est dommage pour des JO à la maison. », lui a envoyé un internaute. Ce à quoi Evan Fournier a répondu sans ambage : « Franchement, zéro regret. »
« Cérémonie magnifique, mais… »
Et d’en dire un peu plus : « J’ai trouvé ça un peu bidon d’être sur une péniche pour défiler. Pour les athlètes le kiff ultime c’est défiler dans un stade plein à craquer avec tous les autres pays. » Un aveu tranché auquel le basketteur a immédiatement tenu à apporter une précision : « La cérémonie en soit était magnifique, hein. Mais pour les athlètes ce n’est pas ouf. » Interrogé sur de nombreux autres sujets ayant trait (ou non) au basket, Evan Fournier a aussi répondu à une question sur l’ambiance dans le stade, notamment lorsque les Bleus jouaient du côté de Lille : « Une différence sur l’ambiance à Lille aux JO, comparé à l’euro 2015 ? »
Là encore, pas de faux-semblant pour le Français. « 2015 était mieux selon moi. Ça s’explique par la présence de fans de basket et non des gens du monde entier qui sont juste venus voir un événement sportif. » Une franchise qui a plu à ses lecteurs et pour autant, Evan Fournier a admis avoir vécu des moments forts durant ces JO parisiens. Au niveau de l’ambiance, il a même dit lequel lui restait aujourd’hui encore en mémoire : « Communion avec le public après la demie. »