Adrien Rabiot, les larmes

« Je ne réalise toujours pas. » Pour certains, ce n’est que du football. Pour lui c’est un peu plus que cela. Anthony Vivien, fondateur et président de l’association les Titis du PSG, a très mal vécu la décision d’Adrien Rabiot, gamin formé dans son club de cœur, de rejoindre l’Olympique de Marseille, le grand rival.

« C’est une trahison, a-t-il confié jeudi au micro de France Bleu Paris, les larmes aux yeux. Je comprends que footballeur est un travail, c’est un métier, qu’il faut bien mettre de la nourriture dans sa gamelle. Il y a eu l’épisode Fiorèse, Dehu, j’étais dans le stade, et je n’avais aucun scrupule à faire part de mon mécontentement. »

Rabiot à l’OM, « c’est de la science-fiction »

Mais pour Anthony Vivien, le coup est encore plus violent, car il vient de la part d’un joueur formé au club. « Là on parle d’un ‘titi’, que j’ai toujours défendu dans les années 2010, quand il a pris cher de la part des supporters, rappelle-t-il. Il est champion de France au début des années 2010, il bat l’OM. Je le revois, j’y étais ce jour-là. Et me dire que presqu’une quinzaine d’années après il va mettre ce maillot-là… Le voir chanter, mettre l’écharpe, je ne réalise toujours pas. »

Désormais, Anthony Vivien ne sait plus s’il peut encore considérer Rabiot comme un « titi », comme un enfant du PSG. « Je ne pensais pas pouvoir dire un jour ces mots là. C’est de la science-fiction. Je n’y crois toujours pas, confie-t-il. Je ne lui souhaite pas de mal, je souhaite juste qu’on lui mettre une volée le jour où il vient au Parc des Princes. » Ce sera en mars prochain.