Remis en liberté et autorisés à regagne la France le mois dernier par la justice argentine, Hugo Auradou et Oscar Jegou n’en demeurent pas moins mis en examen pour le viol aggravé présumé d’une femme dans un hôtel de Mendoza en juillet dernier, dans le cadre d’une tournée du XV de France en Argentine.
Les avocats des deux rugbymen ont déposé une demande de non-lieu pour clore le dossier – une demande qui doit être étudiée par le parquet de Mendoza le 18 octobre prochain mais qui demeurait contestée par la défense de la plaignante, suspendue à l’analyse de nouveaux éléments.
Un nouveau témoignage jugé inutile
Depuis le début de l’affaire, la défense des joueurs de l’équipe de France justifie les ecchymoses constatées sur le corps de la victime présumée par un trouble de la coagulation. Quand cette dernière y voit la preuve des coups reçus dans la nuit du 6 au 7 juillet.
Un hématologue indépendant sollicité par la défense de la plaignante a confirmé que celle-ci « ne souffrait pas de la maladie » avancée par les avocats d’Hugo Auradou et Oscar Jegou. Une preuve tangible pour le camp de la victime présumée mais pas pour le parquet de Mendoza, qui ce week-end a jugé ce témoignage « inutile » aux conclusions de l’enquête.
La demande de report de l’audience d’étude du non-lieu a donc été rejetée par la justice argentine, qui se prononcera bel et bien sur l’issue de cette affaire ce vendredi 18 octobre.