Affaire Jaminet : Le verdict est tombé

Comme il pouvait s’y attendre, le Stade Toulousain va devoir passer à la caisse. Le verdict est tombé dans le dossier de l’affaire du transfert de Melvyn Jaminet dans la Ville Rose en 2022. Et l’addition s’avère très salée pour les Rouge et Noir, condamnés à verser la somme de 1,3 million d’euros à la Ligue nationale de rugby (LNR) sur fond de procédure de méditation entre les deux parties, comme cela avait été confirmé en février dernier par la LNR, le club toulousain souhaitant éviter un passage devant une section spécialisée de la commission de discipline de l’instance.

Pour pouvoir, alors qu’il évoluait encore à l’USAP, quitter Perpignan pour Toulouse, Jaminet, dont la clause libératoire s’élevait précisément à 450 000 euros, n’avait eu d’autre choix que de contracter deux emprunts et se faire prêter au total 450 000 euros.

Pas de sanction sportive pour Toulouse en revanche

Une somme que le Stade Toulousain, qui s’y était pourtant engagé, n’avait jamais remboursé à l’arrière international français de 25 ans qui défend depuis deux ans les couleurs de Toulon. Et pour cause : le versement de la somme à son ancien joueur aurait amené Toulouse à dépasser le plafond autorisé par le salary cap en vigueur dans le rugby français, soit 10,7 millions d’euros (NDLR : Ce sera le cas jusqu’à la saison 2026-2027).

Toulouse s’y est refusé et les 1,3 million d’euros dont le club de la Ville Rose va devoir s’acquitter vient « mettre fin au différend relatif au règlement Salary Cap concernant la situation du joueur ». De son côté, la LNR « prend acte de la décision du Stade toulousain de se doter d’un programme de conformité aux règles d’éthique et d’équité sportive qui lui sont applicables. » Les champions de France, qui encourraient également une perte de points éventuels au classement, ne seront d’ailleurs pas sanctionnés sur le plan sportif.