Ce sera l’un des nouveaux rendez-vous de l’année 2025. Du 15 juin au 13 juillet prochains, aux Etats-Unis, la FIFA organisera la première édition de sa Coupe du monde des clubs « new look », avec 32 équipes invitées, dont douze issues de l’UEFA. Parmi ces clubs, notamment: le PSG, le Real Madrid, Manchester City, le Bayern Munich ou encore l’Inter Milan. Une compétition qui vient compléter un calendrier déjà surchargé pour les joueurs.
Certains, à l’image de Rodri ou Jules Koundé, ont déjà manifesté leur mécontentement face à cette accumulation de matches, dont l’intérêt est parfois limité, évoquant même l’idée d’une grève qui ferait sensation. Un ras-le-bol qui ne semble pas préoccuper Nasser Al-Khelaïfi. S’il comprend que le sujet fasse débat, le président du Paris Saint-Germain a tenu à recadrer tout le monde dans une interview accordée au journal espagnol AS.
Nasser Al-Khelaïfi veut « protéger les joueurs », mais..
« C’est un sujet de débat, bien sûr. Cela a toujours été le cas, pour être honnête, mais je pense qu’il est nécessaire que toutes les parties intéressées se réunissent et en discutent de manière prospère et voient ce qui est le mieux pour tout le monde, affirme le dirigeant qatari, patron de l’Association européenne des clubs (ECA). Tous les clubs veulent disputer la Coupe du monde des clubs. Les joueurs ou les clubs qui s’en plaignent n’ont qu’à pas la jouer. »
« Si vous vous plaignez, vous ne jouez pas, insiste-t-il. J’ai reçu des plaintes car il y avait une limite de deux équipes par pays. Ils en voulaient plus de deux. Et de l’autre côté, il y a aussi des plaintes, de la part des joueurs. » Des acteurs qui, pour « NAK », « doivent être protégés », mais il y a évidemment un « mais ». Tant que leurs salaires resteront aussi élevés, les clubs feront tout afin de trouver de l’argent pour les payer. Quitte, donc, à plomber le calendrier.
« Les salaires ne cessent d’augmenter »
« On essaie de trouver comment générer cet argent supplémentaire, explique Nasser Al-Khelaïfi. Les clubs financent l’écosystème dans les meilleures conditions et les salaires ne cessent d’augmenter. Mais on n’agit pas uniquement pour de l’argent, ce n’est pas le bon message: les clubs agissent pour récupérer l’argent qu’ils ont dépensé. Si les compétitions sont les mêmes et les revenus sont les mêmes, et que l’autre partie (les joueurs) veut plus de salaires… »