Alaphilippe, ça finit bien

Il arrive parfois que Patrick Lefevere soit un patron content. Cette semaine, le manager de la Soudal-Quick Step a dressé un bilan positif de la saison de son équipe.

« Nous sommes très fiers d’avoir terminé au troisième rang du classement mondial des circuits UCI. Au fil des ans, nous avons cherché à construire une équipe qui soit cohérente tout au long de la saison cycliste, qui exige un effort d’équipe très fort de tous les membres de l’organisation et dont le travail acharné est démontré par notre place dans le classement final », a tout d’abord déclaré le patron de la formation belge.

Alaphilippe a contribué aux résultats de son équipe

Pour Lefevere, c’est une belle performance collective. « Nous avons aussi montré que nous n’avons pas terminé en haut du classement qu’une seule fois, mais de façon constante pendant de nombreuses années, ce qui n’est pas facile à faire sur une longue période de temps, et pour cela je félicite tout le monde » a-t-il ajouté.

Si Lefevere toute son équipe, cela inclut donc Julian Alaphilippe. Les relations n’ont pas toujours été très bonnes entre les deux hommes, surtout ces trois dernières années. Le manager reprochait à son coureur de ne pas avoir de résultats à la hauteur de son salaire. En 2024, pour sa dernière année de contrat, Alaphilippe a retrouvé des couleurs en remportant notamment une étape sur le Tour d’Italie, et en décrochant des podiums sur des classiques World Tour (Clasica San Sebastian, GP de Montréal). Le Français a rapporté moins de points à son équipe que Remco Evenepoel et moins de victoires que Tim Merlier. Mais il a contribué lui aussi.