La préparation pour les championnats du monde se passe toujours bien pour Julian Alaphilippe. Après sa deuxième place sur la Clasica San Sebastian et un Tour de Grande-Bretagne où il s’est plutôt montré à son avantage, le Français a pris la direction du Canada pour disputer les Grand Prix de Québec et Montréal pour la première fois depuis 2019.
Vendredi, Alaphilippe a été fidèle à lui-même, c’est à dire offensif et acteur. Dans les cinq derniers kilomètres, on a vu le puncheur tricolore passer à l’attaque, en réponse à une première cartouche de Matteo Jorgenson (Visma). Alaphilippe a ensuite tenté de suivre les mouvements de Tadej Pogacar et d’Arnaud De Lie dans la principal difficulté du jour, mais les attaquants n’ont pas réussi à empêcher le désormais habituel sprint dans les rues de Québec.
Rendez-vous dimanche à Montréal
Pour la Quick-Step, c’est Luke Lamperti qui était censé faire le sprint et l’Américain s’est débrouillé un peu seul pour aller chercher une 11e place. Alaphilippe, lui, s’est totalement relevé au point de terminer 81e à 1’43 du vainqueur Michael Matthews. Mais les jambes semblent bonnes, et le futur coureur de Tudor Pro Cycling pourrait avoir son mot à dire dimanche pour le GP de Montréal, plus pentu, et donc plus propice aux mouvements.