La défaite est lourde. Ce jeudi soir, du côté de New York, l’Espagnol Carlos Alcaraz, 3eme joueur mondial et tête de série n°3, a été très sèchement éliminé, à la surprise générale, au deuxième tour de l’US Open, par le Néerlandais Botic Van de Zandschulp, 74eme joueur mondial, en trois manches (6-1, 7-5, 6-4) et 2h21 de jeu.
A l’issue de cette rencontre, l’Espagnol, de passage par la traditionnelle conférence de presse d’après-match, a, dans un premier temps, tenu à rendre hommage à son bourreau du jour, dans des propos rapportés par l’AFP : « D’abord je veux souligner qu’il a très bien joué. Je m’attendais à ce qu’il me ‘donne’ plus de points gratuits. Ca m’a perturbé. Je n’ai pas su augmenter mon niveau. Je suis resté au même niveau pendant tout le match, ce n’était pas assez pour gagner ou pour me donner une chance de revenir. Je n’avais pas de bonnes sensations en frappant la balle, j’ai fait beaucoup d’erreurs. Quand j’ai essayé de revenir il était trop tard. »
Alcaraz : « Je n’ai pas su répondre à certains problèmes »
Cette élimination intervient à l’issue d’un été pourtant réussi pour Carlos Alcaraz, vainqueur à Roland-Garros, Wimbledon puis vice-champion olympique à Paris : « J’ai l’impression qu’au lieu d’avoir fait un pas en avant j’ai reculé. Et je ne comprends pas pourquoi. Je sors d’un été fabuleux avec des victoires à Roland-Garros et à Wimbledon, je pensais avoir compris que pour accomplir de grandes choses il fallait être solide mentalement. Mais sur cette tournée, je ne suis pas assez fort mentalement, je n’ai pas su répondre à certains problèmes. »
Cette saison 2024 a été longue pour l’Espagnol, qui a peut-être manqué d’énergie lors de cette ultime rencontre, lui qui a triomphé à l’US Open lors de l’édition 2022 : « Le calendrier du tennis est chargé. J’ai beaucoup joué ces derniers temps (…). J’ai pris une petite pause après les Jeux, je pensais que c’était assez, ça m’avait bien aidé. Mais ce n’était probablement pas suffisant, je n’avais peut-être pas autant d’énergie que ce que j’imaginais. Mais je ne veux pas utiliser cela comme une excuse. (…) »