Alexis Pinturault, le terrible diagnostic est confirmé

Il n’y a pas eu de miracle pour Alexis Pinturault. Les examens médicaux passés en ce début de semaine à Lyon ont confirmé ceux passés vendredi à l’hôpital de Sankt Johann im Tirol, après sa chute sur la mythique Streif, à Kitzbühel. « Le scanner confirme une fracture du plateau tibial interne au genou droit, fait savoir la Fédération française de ski dans un communiqué. Alexis devra observer une période de convalescence d’environ six semaines avant d’entamer, de manière progressive, un protocole de rééducation adapté. »

Dans six semaines, nous serons à la mi-mars. Cela signifie donc que le skieur de 33 ans manquera les étapes de Coupe du monde de Schladming et Garmisch-Partenkirchen, les championnats du monde de Saalbach (4-16 février) et les étapes de Coupes du Monde de Crans-Montana, Kranjska Gora, Kvitfjell et Hafjell. Il pourrait revenir en théorie pour les finales de Sun Valley (Etats-Unis) du 22 au 26 mars, s’il se qualifie. Mais cela semble assez improbable.

Pinturault veut aller jusqu’aux JO

Après l’annonce du diagnostic ce mardi après-midi, Alexis Pinturault a en effet demandé de la patience, via un message publié sur ses réseaux sociaux : « C’est difficile à comprendre, à analyser, à accepter. J’ai désormais besoin de temps pour y voir plus clair. » Difficile donc de l’imaginer revenir à la compétition au mois de mars. Le skieur français, qui s’était gravement blessé au genou et avait brièvement pensé à la retraite, avait annoncé en début de saison qu’il irait au moins jusqu’aux Jeux Olympiques de Milan-Cortina, qui se dérouleront dans un peu plus d’un an.

« On n’a jamais envie d’arrêter sur une blessure. Moi, je voulais aller au moins jusqu’aux JO 2026 à Milan-Cortina. J’ai toujours eu cette motivation et encore plus aujourd’hui que par le passé. (…) C’est la première fois que je loupais une saison. Donc ça attise un peu les flammes, on est loin du ski, ça nous manque et ça fait grandir l’envie », confiait-il en novembre. Cette nouvelle blessure, moins grave que celle de 2024, devrait de nouveau attiser les flammes…