Moins exposée que lorsqu’elle officiait sur beIN Sports ou sur Téléfoot, Anne-Laure Bonnet n’en reste pas moins à l’antenne chaque samedi sur Public Sénat, où elle présente Sport, etc, une émission qui a l’objectif de décrypter l’actualité sportive.
Faut-il y voir une conséquence de sa présence sur la chaîne de télévision du Sénat français, toujours est-il que la journaliste sportive s’est livrée à un commentaire politique très remarqué, dimanche soir. Plutôt que de réagir à la première défaite de l’Olympique de Marseille en Ligue 1 ou aux tristes événements qui ont émaillé le derby madrilène, Anne-Laure Bonnet s’est arrêtée sur les dernières sorties dans les médias de Bruno Rétailleau.
Anne-Laure Bonnet en colère
« C’était quand la dernière fois qu’un ministre de la République française avait remis en question l’état de droit ? Et sinon, ce serait quoi l’alternative ? », a-t-elle ainsi écrit sur Twitter. Une allusion à la petite phrase du ministre LR dans les colonnes du Journal du Dimanche dans laquelle il glissait que « l’État de droit, ça n’est pas intangible ni sacré ».
« C’est un ensemble de règles, une hiérarchie des normes, un contrôle juridictionnel, une séparation des pouvoirs. Mais la source de l’État de droit, c’est la démocratie, c’est le peuple souverain », avait-il justifié, s’attirant les foudres d’une grande partie de la classe politique.
Et lorsque l’un de ses abonnés glisse à Anne-Laure Bonnet que la seule solution est de « se barrer », l’ancienne présentatrice de beIN Sports répond « Je l’ai déjà fait… Mais c’est pas cool d’abandonner ceux qui restent… ». Une référence à son départ pour l’Italie après son départ de la chaîne qatarie.