Mercredi dernier, la Fédération française de rugby s’est fait le relai d’une douloureuse nouvelle, indiquant qu’en marge d’un stage et d’un tournoi international des Bleus U18 en Afrique du Sud, Medhi Narjissi avait disparu. Alors qu’il se baignait avec d’autres joueurs de l’équipe de France, le jeune trois-quarts centre de dix-sept ans a été emporté par une vague. Les recherches sont toujours en cours pour retrouver son corps, mais du côté de Toulouse, le soutien à la famille du disparu n’a pas attendu pour se mettre en place. Antoine Dupont l’a rappelé mardi.
Sur ses réseaux sociaux, le médaillé d’or avec France 7 lors des JO de Paris 2024 a posté un court message écrit en lettres blanches sur fond noir : « Soutien à la famille de Medhi Narjissi disparu en mer ». En-dessous, un lien renvoyant vers une page du site du Stade Toulousain qui a crée une cagnotte pour aider financièrement la famille. Sur cette page, le club champion de Top 14 la saison dernière a expliqué sa démarche. « Nous avons souhaité mettre en place une cagnotte destinée à pallier les dépenses et les besoins que la famille devra assumer pour faire face à cette dramatique situation. »
Le Stade Toulousain au soutien
Assurant qu’il « sera présent, aujourd’hui et dans les périodes à venir, pour accompagner la famille Narjissi », le Stade Toulousain a donc invité ceux qui souhaitent aider financièrement à le faire. Un soutien supplémentaire pour les proches du disparu qui sont également épaulés par la FFR. Capitaine des U15 toulousains, Medhi Narjissi a remporté le championnat de France de la catégorie en 2022. Rugbyman prometteur, le fils de l’ancien talonneur du SUA, Jalil Narjissi était par ailleurs un admirateur assumé d’Antoine Dupont.
Il y a trois jours, le président de la FFR, Florian Grill, évoquait les recherches en cours dans des propos relayés par Le Parisien. Il y indiquait que « beaucoup de gens sont mobilisés sur place, y compris la population sur place » et donnait plus de précisions sur la durée légale du processus : « Du point de vue du droit international, elles sont censées durer quinze jours, mais on a déjà discuté avec les équipes sur place et elles prolongeront ce délai. »